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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 14:41

refugiesMaliens4

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 13:01

Edwy Plenel pour Mediapart.fr

La tentation belge de Bernard Arnault, première fortune française et quatrième fortune mondiale, est une formidable leçon de choses. Quels que soient ses démentis postérieurs, le désir d’expatriation dece milliardaire boulimique montre que l’argent, quand il devient une fin en soi, avoisine le crime dans son entêtement à échapper aux lois communes. L’évasion fiscale n’est pas à la marge mais au centre d’une économie devenue mafieuse parce que livrée à la finance. La combattre devrait être l’urgence du moment, une véritable cause nationale et européenne. Démonstration factuelle.

En 1937, après la réélection de Franklin Delano Roosevelt pour un deuxième mandat présidentiel, les États-Unis d’Amérique accentuaient leur sursaut démocratique et social face à une crise de même ampleur que l’actuelle, tandis qu’en Europe, nazisme et fascisme imposaient leur barbarie jusqu’à l’inévitable basculement dans la guerre mondiale. Le 21 mai de cette année-là, Henry Morgenthau Jr., le ministre des finances américain, transmit à son président une Note du Trésor sur la fraude et l’évasion fiscales (lire ici sa traduction française).

« Année après année, écrivait-il, l'enquête sur les rentrées de l'impôt sur le revenu révèle le combat toujours plus acharné des individus fortunés et des entreprises pour ne pas payer leur juste part des dépenses de leur gouvernement. Bien que le Juge Holmes(figure respectée de la Cour suprêmeait dit que “les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée”, trop de citoyens veulent la civilisation au rabais. »

Ne pas payer ses impôts, chercher à s’y soustraire ou à y échapper, c’est donc faire le choix de la barbarie du chacun pour soi contre la civilisation du tous pour chacun. Quand il devient un absolu, la fin et la mesure de toute chose, l’argent n’est plus qu’une arme sauvage au bénéfice d’une liberté aveugle, destructrice de la société, des liens et des solidarités qui la font tenir. Quand tout s’achète, il n’y a plus de principe et de valeur qui vaille, et la loi elle-même ne vaut plus rien. La fiscalité n’est pas l’ennemie de la liberté, qui comprend celle de s’enrichir. Mais elle civilise cette liberté individuelle en l’insérant dans une relation collective où chacun, à la mesure de ses moyens, contribue à la richesse nationale, afin qu’il y ait des écoles, des hôpitaux, des routes, etc., dans l’espoir qu’ainsi, personne ne sera laissé en dehors de la cité commune.

Quand les leaders de la droite – François Fillon, par exemple – se lamentent sur le sort de Bernard Arnault, ils dévoilent leur faible souci de l’intérêt général et leur grande sollicitude pour quelques intérêts privés. Ce fut d’ailleurs leur politique, notamment sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy : que le peuple dans son acception la plus large paye toujours plus et encore ; que les très riches payent de moins en moins afin de s’enrichir de plus en plus (lire ce rappel par Laurent Mauduit). Mais cet appel à l’incivisme et cet éloge de l’illégalisme vont au-delà : écho à la radicalisation extrémiste de la droite américaine, dont les tentations fascisantes ont une liberté aveugle pour étendard (lire l’article de Thomas Cantaloube sur leur maître à penser, Ayn Rand), ils diffusent une pédagogie politique funeste qui érige le droit du plus fort, parce que le plus fortuné, en norme sociale.

D’où ce détour par un passé américain plein d’à présent européen, qui permet de prendre toute la mesure de cette régression intellectuelle. La raison de la note du ministre Morgenthau était la moindre ampleur que prévu des rentrées fiscales pour l’année 1936, notamment parce que les plus riches se débrouillaient pour échapper à l’effort collectif.

Énumérant les procédés utilisés, parmi lesquels au premier chef les paradis fiscaux, et citant nommément certains des milliardaires concernés, le ministre des finances américain insistait sur l’amoralisme de ces combines en opposant ces profiteurs à tous les autres acteurs de l’économie – salariés, commerçants, entrepreneurs –, tout comme, dans la France d’aujourd’hui, le patron du numéro un mondial du luxe, LVMH, ne dit en rien la vérité d’un tissu industriel hexagonal fait de petites et moyennes entreprises.

« Nous avons encore beaucoup trop de cas de ce que j'appellerai la fraude morale, écrivait donc Morgenthau à l’attention du président Roosevelt, c'est-à-dire la mise en échec des impôts par des moyens douteux qui n'ont pas d'objectif ni d'utilité réels pour les affaires, et auxquels un homme vraiment honnête n'aurait pas recours pour réduire ses impôts. Votre gouvernement s'est distingué en exigeant un niveau plus élevé de moralité dans les relations commerciales. Nous avons besoin d'un niveau plus élevé de moralité dans les rapports du citoyen avec son gouvernement. (…) Le salarié moyen et le petit commerçant n'ont pas recours à de tels procédés. La grande masse de nos déclarations sont faites honnêtement. Le fait que les soi-disant leaders du monde des affaires fraudent le fisc ou y échappent est non seulement préjudiciable aux rentrées fiscales, mais il l'est aussi pour ceux qui se livrent à ces actes. Il ajoute à la charge fiscale des autres membres de la communauté, qui en portent déjà leur part bien qu'ils aient moins de moyens. La réussite de notre système fiscal dépend autant d'une bonne administration par le Trésor public que de déclarations complètement honnêtes par les contribuables. Et nous sommes en droit d'attendre des gens haut placés une moralité plus élevée que celle dévoilée par les déclarations de 1936. »

 

A suivre 

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 10:33

Article de Jean-Philippe Rémy du Monde

Les bombardements sont tellement intenses qu'on ramasse pêle-mêle, dans les rues, des cadavres, des gens choqués et des oiseaux morts. Chaque jour, désormais, les bombes gouvernementales tuent, blessent, mutilent la moitié d'Alep. Le degré de destruction est tel que les mots, pour le définir, ont commencé à nous faire défaut. A quel moment a-t-on atteint ce seuil, cette impression que toutes les règles avaient volé en éclats ?

Etait-ce devant un hôpital où arrivaient des enfants en charpie comme leurs mères, déchirées par les mêmes bombes ? Ou face à cet immeuble de cinq étages, annihilé par une seule explosion, avec ses habitants enterrés sous les décombres et les survivants en train de devenir fous ? Ou en regardant, médusés depuis un bout de trottoir, des avions larguer leurs bombes là-bas, au bout de la rue, petit fuseau noir glissant dans l'air d'Alep, comme à l'exercice, pour y faire exploser d'autres gens, d'autres appartements ?

Jour après jour, la campagne de destruction se grave dans la chair de la ville. Un obus de mortier qui fait éclater une salle à manger avec ses occupants semble tout à coup un désastre de seconde catégorie. Non loin, des bombes de 500 kg larguées par des jets, ou d'énormes barils d'explosifs largués par des hélicoptères, écrasent ou décapitent des immeubles entiers.

On passe un matin dans une rue. Quelques heures plus tard, elle est bloquée par les éboulis. On y dégage des gens à la pelleteuse. Déjà, un autre obus ou une bombe tombe non loin. Le massacre et le vacarme sont permanents. Le massacre est partout, mais il se fait au goutte-à-goutte, comme pour ajouter une forme de raffinement à la torture. Et chaque jour, le feu du ciel s'intensifie, comme si les cerveaux de cette destruction commençaient à trouver le temps long.

Voici donc le stade ultime de la répression conçue par le pouvoir syrien. Pendant des mois, les manifestants sont descendus dans la rue. Pendant des mois, ils ont été tués ou torturés. Et certains ont fini par prendre les armes. L'armée syrienne libre (ASL) a fini par prendre la moitié d'Alep, fin juillet. Depuis, on se bat dans la capitale économique. La punition est-elle conçue pour être à la mesure de l'affront ?

On ne pourra prétendre qu'il s'agit d'un effet logique de la bataille en cours, dans laquelle l'ASL affronte les forces gouvernementales du sud-ouest au nord-est de la ville sur plusieurs lignes de front. A moins de considérer que l'armée loyaliste est engagée sur un front d'une autre nature, situé dans la troisième dimension de l'espace aérien, et lui donne la liberté d'écraser sous les bombes la moitié d'Alep.

Pour ce combat-là, l'armée régulière consacre le soin qu'on réserve aux grands crimes, comme seuls les Etats parviennent à en échafauder et à en commettre. Il faut un certain calme d'esprit, beaucoup de logistique et de détermination pour détruire bombe après bombe la moitié d'une ville de plus de deux millions d'habitants, parce qu'un petit nombre de rebelles (ils affirment être 9 000, cela semble déjà exagéré) s'y trouvent, et parce que, chaque vendredi, des manifestants continuent d'y appeler le président Bachar Al-Assad à quitter le pouvoir.

Pendant que ces bombes tombaient, nous avons essayé de chercher des comparaisons ailleurs, dans la liste des villes détruites par des armées conçues, à l'origine, pour veiller à leur sécurité. Nous avons pensé aux moyens déments de l'armée russe écrasant Grozny, avec ses avions, ses chars et ses obus. Aux habitants de Sarajevo, pilonnés sous les yeux de la planète. Aux quartiers de Mogadiscio rayés de la carte. Ou Guernica ? Guernica dans nos mémoires, en raison de son bombardement, et aussi parce que Picasso a immortalisé cette chose si difficile à dire : cette douleur, cette horreur, cette destruction-là ?

Lorsque les mots font défaut, la folie n'est plus très loin. Lorsqu'un pouvoir doté d'armes de destruction aussi banalement massives que des escadrilles de bombardiers et d'hélicoptères, de canons, de mortiers, d'obusiers, de mitrailleuses lourdes, les utilise contre sa population, cela donne Alep, en train d'être ravagée, et d'y perdre la raison.

L'armée syrienne a déjà procédé à des opérations comparables dans d'autres villes, au Liban ou sur son propre territoire. En 1982, à Hama, une insurrection menée à l'origine par les Frères musulmans s'est soldée par le même traitement : des quartiers entiers effacés de la carte. Il n'y avait alors pas d'activistes filmant avec des téléphones portables les rues pulvérisées, avant de mettre en ligne leurs images défiant la compréhension. Il n'y avait pas de témoins extérieurs dans cette Syrie fermée où tous les coups étaient permis.

A Alep, ce n'est pas le cas. Mais les nouvelles qui en filtrent sont énigmatiques. Les témoignages sont rares. On ne connaît pas, avec exactitude, le nombre de victimes. Est-ce parce qu'Alep est devenue si mortifère qu'elle tue jusqu'à l'envie de savoir ? Ou parce que le conflit dure depuis trop longtemps pour le reste de la planète, absorbée par d'autres vitesses, d'autres soucis ?

La brutalité est pourtant simple : des avions multiplient les rotations à longueur de journées depuis les aéroports et pistes d'atterrissage de la ville pour aller détruire des quartiers voisins, sans rencontrer le moindre obstacle. L'armée de l'air syrienne agit, comme le pouvoir central, en toute impunité. Pendant ce temps, l'ASL tient des fronts qui ressemblent de plus en plus à des champs de ruines. Un commandant, dans le centre-ville, résume avec un sourire : "Notre chance, c'est la nullité du pouvoir, pas notre propre force."

L'ASL n'est pas constituée d'anges. On nous a parlé de pillages dans la zone industrielle de Sheikh Najjar, sous son contrôle. Nous n'avons pas pu le vérifier. Chaque déplacement est devenu d'une infinie complexité. Un soir, nous avons vu passer une photocopie intimant l'ordre aux combattants de la principale brigade (liwa al tahwid) de "ne prendre que les armes et les voitures" des shabiyyas, les miliciens tueurs du pouvoir, ou encore de "ne pas voler de meubles" dans les appartements désertés. Une forme d'aveu, en creux. Cela change-t-il le calvaire de la ville ? Celui que vivent les hommes, les femmes et les enfants tués en faisant la queue devant des boulangeries, par exemple. Le 30 août, Human Rights Watch avait recensé au moins dix massacres par bombes de civils attendant leur tour pour acheter du pain. Cela n'a pas cessé depuis.

Il faut comprendre pourquoi les habitants d'Alep continuent à se masser dans des endroits si exposés qu'ils donnent des frissons dans le dos et l'envie de s'enfuir aussitôt. Ils n'ont tout simplement pas le choix. Car le pain est vendu à un prix plancher dans ces boulangeries subventionnées : 8 livres syriennes, moins d'un dixième d'euro. Le pain est l'un des rares bienfaits que le pouvoir syrien consentait aux plus modestes. Et le besoin, depuis que la guerre civile est entrée dans Alep, n'en est que plus pressant. Il n'y a plus de travail, plus de clients, plus de rentrées d'argent, ou si peu.

Dans les rues, il y a des gens qui ne sont pas des clochards, mais fouillent les tas d'immondices à la recherche de nourriture. Il y a des femmes qui n'auraient pas adressé la parole à un étranger, mais en sont réduites à essayer de vendre quelques cigarettes à même le sol. A Alep, il faut s'interroger sur sa façon de vivre comme on se demanderait comment mourir. N'est-ce pas, aussi, à devenir fou ?

Ou parfaitement lucide. Comme ce commandant sur le front du quartier de Salahaddine, le cheikh Walid Chlech, qui nous demandait, en connaissant la réponse ce que "nous" pouvions faire pour arrêter le massacre. Allez parler du Conseil de sécurité, des règles et ruses de la diplomatie internationale à un homme qui est à la merci, à chaque seconde, d'un obus de char bien placé dans le quart de ruelle où il se bat le jour, la nuit, devant des façades d'immeubles par où la mort sort sans se lasser. Allez lui dire que la France aurait bien aimé faire plus, mais que le gouvernement a ses obligations, la rébellion ses divisions et que la crise économique éprouve l'Europe.

La question, au bout du compte, n'avait rien d'un piège rhétorique, qui obligerait à choisir son camp au milieu des décombres. La seule chose à retenir est qu'au fond le cheikh était bien obligeant de nous la poser, car il aurait tout aussi bien pu ajouter : si vous êtes venus jusqu'ici vous faire tirer dessus en pure perte, autant rentrer chez vous. A quoi bon, vos mots, vos interrogations, et vos gouvernements, si c'est pour nous laisser mourir ?

Jean-Philippe Rémy et Laurent Van Der Stockt (envoyés spéciaux à Alep, Syrie)

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 19:44

 

« Ils viennent de se déshabiller sans presque se regarder, elle s’appelle Léa, elle tourne fébrilement le robinet de l’eau chaude, l’eau est glacée pendant quelques secondes, elle dit que c’est bon pour ses seins, elle n’a plus 30 ans. L’eau est enfin tiède il s’approche doucement derrière elle, se colle, l’enlace, elle ne joue plus avec les robinets d’eau chaude et d’eau froid, elle est en paix et se laisse aller contre son corps. L’eau coule sur leurs visages, ils sourient tous les deux puis rient franchement, deux grands et très beaux rires d’enfants aux éclats. Elle se retourne, ses grands yeux gris verts l’émeuvent et il se met à pleurer, non que l’eau ait irrité ses yeux ; une grande émotion l’envahit. »

 

Il s’en souvient comme si c’était hier. Sauf que c’est toujours ce qu’on écrit pour marquer l’importance de l’événement ou du souvenir et c’est stupide. . . J’ai d’ailleurs oublié qu’elle m’a dit justement hier de sortir la poubelle !

 

Beaucoup de souvenirs s’embrouillent, se brouillent, s’entrechoquent et se mélangent. Avec qui avait il passé 3 semaines sur le Nil, avec qui était il parti en Alaska, s’approchant à quelques miles des terres russes visible de l’autre coté du détroit de Behring, avec qui avait il traversé le pays Dogon au Mali et le Ténéré, le Djado, avec qui avait il survolé en ballon les Pyrénées à partir de ce petit terrain de Alp en Cerdagne espagnole où il s’était lui même souvent posé en monomoteur ?

 

Peu importaiten les réponses, elles relevaient d’ailleurs plus du rêve, des voyages qu’il avait fait, aurait pu faire ou souhaité faire.

 

Avec LJ et PPR ** il avait voyagé jusqu’au Cambodge. Pourquoi le Cambodge revenait il si souvent dans sa mémoire, sous sa plume / clavier ?

 

** LJ & PPR : relire  : http://carnets-de-voyage.over-blog.fr/article-16233700.html

 

 

 

. . . à suivre

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 14:40

refugiesMaliens11

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 18:48

 

Et ce jour là était peut être venu, en cette canicule de la mi-août (écrit le 18 août). Des souvenirs remontaient, dix ans déjà, peut être onze ou douze, il ne savait plus.

 

Etait il en train de s’autocensurer, souhaitait il brouiller les cartes pour ne pas blesser ? Tout était sûrement là, dans ses doutes, ses interrogations, ce trouble qui le poussait à et l’empêchait de. Fallait il qu’il prenne la décision héroïque de se jeter à l’eau au risque de se noyer. Devrait il  déféquer les lignes publiquement  pour se soulager ? Les hésitations, les peurs, la honte, la crainte mais aussi la provocation, le plaisir / désir de choquer, de séduire le laissaient dans un profond malaise devant l’écriture, jamais devant les faits réels. 

Il avait eu, disons il y a une vague décennie des relations avec des femmes lesbiennes, avec des couples échangistes qui n’avaient malheureusement que leur cul à échanger. C’était souvent d’un triste, d’un pauvre . . . Surtout après les soupirs profonds et les cris rauques qui parfois avaient donnés le signal de l’extase. Il avait préféré les chauds câlins de ses deux amies lesbiennes, tendres, douces, rieuses, expertes dans les jeux sexuels. Le spectacle de leurs corps nus, de leurs caresses suffisait à l’émouvoir suffisamment pour qu’il puissent se joindre à elle et satisfaire l’une ou l’autre ; parfois s’il n’avait pas trop bu, les deux. Ce n’était pas un sur homme et il ne se prenait pas pour tel mais il aimait l’amour.

 

Remontait en lui un souvenir précis : « Lors d’un retour du Resto avec ses amies, ayant à ses cotés Anne, Lucille s’était déshabillée complètement sur la banquette arrière, aussitôt Anne proposa de prendre le volant ; il accepta volontiers et pu en toute tranquillité butiner Lucille, elle avait des seins remarquables comme peuvent en avoir les jeunes femmes de 30 ans, elle l’avait sûrement amené jusqu’ à ce que jouissance s’en suive . . . Il ne lui restait plus qu’à reprendre dignement le volant »

 

D’autres souvenirs précis remontaient

 

 

. . . . à suivre

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 14:38

refugiesMaliens1

 

 

Sources : Mediapart

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 18:46

 

Après une tentative de billet érotique – c’est du moins comme cela qu’il avait envie que ce soit perçu – il eut droit à la réprobation générale de ses liseurs, liseuses ; n’insistant pas mais convaincu que ce serait génial pour lui de s’exprimer sur ce terrain la aussi  il se promis un de ces jours d’en remettre une couche.

 

 

. . . . à suivre

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 12:08

 

 

Quelques photos sur ce lien 

 

 

VERSAILLES-AOUT-2012 5352

 

 

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VERSAILLES-AOUT-2012 5338

 

 

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VERSAILLES-AOUT-2012 5354

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 16:33

 

Il avait dans sa vie fait confiance à certaines personnes, hommes et femmes et avait souvent été déçu : après !

Trop de désir de rencontres, trop d’envies narcissiques d’être admiré, aimé aussi l’avaient conduit sur des chemins de garage sans issue ; c’était parfois noir et lugubre, humide et glauque. Mais il aimait aussi ce qui pouvait ne pas être beau, ce qui allait vers la noirceur des hommes et se disait que peut être un jour, il serait dans ces profondeurs là.

Ses écrits étaient des moments exceptionnels de production, peut être de défécation, il en parlait peu, était indifférent aux inconnus qui y avaient droit sur son Blog et toutes fois gêné de savoir que des connaissances, sa famille, les lisaient ! Mais peu importe, ils (sa famille) sauraient bien en faire quelque chose. L’écriture était loin d’être quotidienne, il ne pouvait écrire que dans un état de parfaite lucidité, la moindre goutte d’alcool le rendant euphorique et délirant, ses lignes étaient alors inadaptées à la lecture par un tiers et quelques jours après passaient à la trappe.

Quelques personnes privilégiées en qui il avait vraiment confiance avaient droit aux « Epreuves » avant l’édition, un plaisir exhibitionniste l’habitait alors, il se montrait tel qu’il aurait aimé être, en exagérant considérablement le trait. La provocation était une de ses perversions, il en jouait et en usait pour choquer et séduire ; les mots crus, orduriers, scatophiles et plus faisaient partis de son vocabulaire choisi. Il aimait choquer le Bourgeois, la Bourgeoise qu’il convoitait et qu’il sauterait bien et les Bobo en tout genre. Citer Kant et jurer, parler de Freud et de masturbation lui allait à merveille.

 

. . . à suivre

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