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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 19:26

 

A l’autre bout du fil Chloé est en larmes, son corps est broyé, ses mots ne sont que plaintes et gémissements, elle articule à peine, Jiéla entend et sent le profond désarroi de son amie, il la laisse s’exprimer, il ne comprend pas tout. Bip bip bip : liaison interrompue !

Claude attend, les mots ne viennent pas à Jiéla pour exprimer son ressenti ; il sait, il comprend que son amie Chloé est en danger, en perdition. Attendre !

 

. . . . prochain billet le 31 oct.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 15:20

 


Marie-Monique Robin, dans son dernier opus "Les moissons du futur" aborde ce sujet tout à fait intéressant, faire de l'agriculture de façon scientifique, mais pas la science de la "pétro-chimie". Ici, un texte qui explique bien ce sujet :

"L'agroécologie : des méthodes plus efficaces que le recours aux engrais et pesticides chimiques pour stimuler la production alimentaire dans les régions difficiles où se concentre la faim "

(Communiqué des Nations Unis, du Haut-Commissariats aux Droits de l'Homme, 8 mars 2011 - c'est pas les nouvelles fraîches, mais ce type de nouvelle met longtemps à arriver aux oreilles des mortels, je me demande bien pourquoi....)

En à peine 10 ans, les petits agriculteurs peuvent doubler la production alimentaire des régions vulnérables en recourant à des méthodes de production écologiques, affirme un nouveau rapport* de l’ONU. Fondé sur un examen approfondi des plus récentes recherches scientifiques, le rapport appelle à un virage fondamental en faveur de l'agroécologie comme moyen d’accroître la production alimentaire et de réduire la pauvreté rurale.

« Si nous voulons nourrir 9 milliards de personnes en 2050, il est urgent d'adopter les techniques agricoles les plus efficaces », explique Olivier De Schutter, Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l'alimentation et auteur du rapport. « Et les preuves scientifiques actuelles démontrent que les méthodes agroécologiques sont plus efficaces que le recours aux engrais chimiques pour stimuler la production alimentaire dans les régions difficiles où se concentre la faim. »

L’agroécologie applique la science écologique à la conception de systèmes agricoles qui répondent aux défis climatiques, alimentaires et de pauvreté rurale. Cette approche améliore la productivité des sols et protège les cultures en s'appuyant sur l'environnement naturel comme certains arbres, plantes, animaux et insectes.

« À ce jour, les projets agroécologiques menés dans 57 pays en développement ont entraîné une augmentation de rendement moyenne de 80% pour les récoltes, avec un gain moyen de 116% pour tous les projets menés en Afrique », explique le Rapporteur de l’ONU. « De récents projets menés dans 20 pays africains ont même démontré un doublement des rendements des cultures sur une période de 3 à 10 ans. »

« L'agriculture conventionnelle accélère le changement climatique, repose sur des intrants coûteux et n’est pas résiliente aux chocs climatiques. Elle n’est tout simplement plus le meilleur choix pour l’avenir », affirme l’expert de l’ONU.

« L’agroécologie est au contraire reconnue par un nombre croissant d’experts pour son impact
positif en termes de production alimentaire, de réduction de la pauvreté et d'atténuation du changement climatique. Même le Malawi, un pays qui a lancé il y a quelques années un important programme de subvention des engrais chimiques, met désormais en oeuvre des programmes agroécologiques. Ceux-ci bénéficient à plus de 1,3 million de personnes qui ont vu les rendements de maïs passer de 1 tonne/ha à 2-3 tonnes/ha. »

Le rapport souligne aussi que les projets agroécologiques menés en Indonésie, au Vietnam et au Bangladesh ont réduit de 92% l'utilisation d'insecticides pour le riz, permettant aux agriculteurs pauvres de faire d’importantes économies financières. « Remplacer les pesticides et les engrais par la connaissance de la nature fut un pari gagnant, et des résultats comparables abondent dans d'autres pays asiatiques, africains, et latino-américains », note Olivier De Schutter.

« L'approche gagne aussi du terrain dans les pays développés comme les États-Unis, l'Allemagne ou la France », poursuit l’expert. « Toutefois, en dépit de son incroyable potentiel dans la réalisation du droit à l'alimentation, l'agroécologie est encore insuffisamment soutenue par des politiques publiques ambitieuses, et peine donc encore à dépasser le stade expérimental. »


Lire la suite de cette "déclaration de l'ONU" en cliquant ici

Sujet trouvé ici !

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 09:43

 

 

Aigle-p-cheur.jpg

 

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 19:45

 

Le Monde Diplomatique : Par Alain Gresh

Le Figaro (24 octobre) nous l’apprend : « L’image de l’islam se dégrade fortement en France »

« "Notre sondage, explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop, démontre une évolution qui va dans le sens d’un durcissement supplémentaire des Français vis-à-vis de cette religion et d’une perception négative renforcée de l’islam. Même si une proportion non négligeable de Français, 40 %, continue à se dire indifférente à la question de la présence de l’islam en France." »

« Ce qui explique, à ses yeux, un tel durcissement — 43 % des sondés considèrent l’islam comme une "menace" — est lié à une "visibilité" fortement accrue de l’islam sur la scène publique et médiatique. "Ces dernières années, il n’est pas une semaine sans que l’islam, pour des questions sociétales, voile, nourriture halal, ou pour une actualité dramatique, attentats, ou géopolitique, n’ait été au cœur de l’actualité." D’où cette autre impression : 60 % pensent que cette religion a désormais "trop d’importance". Ils étaient 55 % il y a seulement deux ans. Ceux qui se disaient indifférents à cette question passent de 41 à 35 %. »

Il n’est pas une semaine sans... La vraie question est là : qu’est-ce qui fait que, en France, avec ses millions de chômeurs, son école et son système de santé en péril, sa crise économique sans précédent, l’islam occupe une telle place « au cœur de l’actualité » ? Et pourquoi jette-t-on sans arrêt de l’huile sur le feu ?

Déjà, en octobre 2006, dans un envoi sur ce blog consacré à l’affaire Redeker et intitulé « Peut-on encore critiquer l’islam ? », j’écrivais :

« Car la vraie question est là. Pourquoi certains journalistes, certains éditeurs, certains intellectuels se plaisent-ils à jeter de l’huile sur le feu ? Pourquoi l’incompétence est-elle une clef pour pouvoir publier des pamphlets approximatifs, non étayés, schématiques ? Les exemples sont multiples de ces nouveaux spécialistes de l’islam intronisés par les médias. On pourrait citer, parmi d’autres, Caroline Fourest ou Mohamed Sifaoui, dont les travaux d’"enquête" sont à la vérité, pour reprendre une formule du chanteur Renaud, "ce que le diable est au bon dieu". Il suffit de se promener dans n’importe quelle librairie pour mesurer le nombre de livres consacrés aux musulmans ou à l’islam. La grande majorité sont très critiques (ce qui est parfois tout à fait légitime, quand cette critique s’appuie sur un vrai savoir). »

« Le débat autour de l’islam est-il impossible ? inutile ? nuisible ? Sûrement pas. De nombreuses questions se posent sur l’islam, le monde dit musulman, à condition de toujours utiliser le "pluriel" : les musulmans sont au nombre de plus de 1 milliard, ils sont majoritaires dans une soixantaine de pays de plusieurs continents : ils vivent sous des dictatures, des régimes autoritaires, des démocraties ; ils pratiquent leur foi de manière différente et les musulmans ne se réduisent sûrement pas à une foi dont les interprétations sont multiples. » (lire « Musulmans du monde »)

Depuis, les choses ont encore empiré. Au fil de ce blog, en six ans et quelque, on peut constater à quel point cette lancinante « menace musulmane » revient hanter politiques et médias. A tel point que, durant la campagne présidentielle, j’ai pu écrire, « la chasse aux musulmans est ouverte ». Et la campagne de Jean-François Copé, avec son pain au chocolat et ses fantasmes de racisme anti-Blancs, n’est que le dernier signe de cette dérive.

Un aspect peu souligné du sondage — bien qu’il ne dise rien sur les affiliations politiques des personnes — est le fait que l’ampleur de l’hostilité à l’islam indique qu’elle est partagée par l’électorat de gauche. Et il faut insister sur la faillite de la gauche, qu’elle soit modérée ou radicale, à organiser une résistance face à cette islamophobie. C’est d’ailleurs tout l’avantage de l’islamophobie : on ne peut pas être de gauche et raciste, mais on peut très bien être de gauche et islamophobe (que ce soit au nom d’une conception dévoyée de la laïcité, ou d’un universalisme républicain qui sert à masquer les discriminations).

Pour une excellente déconstruction du sondage du Figaro, on lira le texte de Pierre Tévanian, « Pour 100 % des musulmans, les sondages sont plutôt une menace » (Les mots sont importants, 25 octobre 2012), qui écrit notamment : « Il ne s’agit pas non plus de faire des sondeurs les seuls "engraineurs", ni même les principaux. L’effet performatif de la question de la menace n’atteint ici sa pleine efficience que parce que ladite question advient dans un contexte particulier, beaucoup moins anodin que la tombée du jour ou une coupure de courant, et beaucoup plus anxiogène : elle ponctue un flot quotidien et ininterrompu d’invectives politiques, de tribunes injurieuses, d’éditoriaux alarmistes et de faits divers dramatisés qui ont, depuis le 11 septembre 2001, et plus encore ces derniers mois, fait de l’Islam la figure par excellence de la menace. Moyennant quoi les sondés savent inconsciemment, lorsque la question leur est enfin posée, quelle est la bonne réponse — celle qu’il convient d’apporter pour donner à son interlocuteur, aussi bien qu’à soi-même, l’image d’un citoyen responsable, informé, lucide, bref : "averti". »

Il est trop facile de dénoncer la seule extrême droite ou la droite et leurs dérives. En réalité, ces dérives s’appuient sur un discours consensuel que véhiculent aussi bien des radios publiques, comme France Culture ou France Inter, que des journaux comme Le Nouvel Observateur ou les autres magazines. Là, bien sûr, les préjugés sont emballés dans un discours pseudo-laïque ou humaniste, mais alimentent l’idée d’une différence fondamentale entre « eux » et « nous », d’une menace permanente à laquelle notre société serait confrontée (non pas la crise, le chômage, les inégalités, etc., mais bien les Autres)...

La journée du 17 octobre (tout un symbole), sur France Inter, consacrée à l’islamisme radical n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, de l’obsession de la radio publique pour la menace musulmane.

L’éditorial de Thomas Legrand sur « Islamophobie, un mot piège », reprend, une fois de plus, le mensonge de Caroline Fourest : le terme serait apparu en 1979, « quand, juste après le renversement du chah d’Iran, des féministes américaines et des Iraniens opposants de gauche, qui avaient milité pour la révolution et la démocratie, se sont scandalisés des premières décisions sexistes et liberticides du régime de l’ayatollah Khomeini. Ils ont été qualifiés par Téhéran "d’islamophobes". »

Pour ceux qui sont intéressés, on peut renvoyer à l’étude « Towards a defintion of islamophobia : approximations of the early twentieth century » (PDF), de Fernand Bravo Lopez, parue dans Ethnic and Racial Studies (26 novembre 2010), qui revient sur le débat qui a agité la France (entre autres) à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle autour de l’islam. C’est de cette période que date le terme islamophobie, largement utilisé. Ce mot désigne alors, selon l’auteur, « la croyance que l’islam et les musulmans sont les ennemis implacables, absolus, éternels du christianisme, des chrétiens, de l’Europe et des Européens. » Il véhicule une « image de l’ennemi », c’est-à-dire « cette conviction d’un groupe que sa sécurité et ses valeurs de base sont menacés par un autre groupe. » N’assiste-t-on pas au même phénomène aujourd’hui, mais dans un contexte différent ?

Thomas Legrand explique benoîtement que le mot islamophobie, « loin de lutter contre l’amalgame entre les intégristes islamistes et les musulmans, ne fait que l’alimenter puisqu’il met, dans le même sac, la lutte contre l’islamisme radical, le blasphème et le racisme anti-musulman. » Il devrait lire le sondage du Figaro qui montre justement que cette distinction n’a aucune prise dans la réalité des perceptions que lui et sa radio ont largement contribué à créer.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:25

 

Mais ils n’en restèrent pas là, Jiéla demanda deux calva et ils commencèrent à « Rouler » vers N’Djamena. Claude connaissait peu la géographie Ouest Africaine et Jiéla se fit un plaisir de lui expliquer que pour atteindre le Tchad, en fait le nord du lac Tchad, il fallait traverser le Maroc, la Mauritanie, le Mali, le Burkina et le Niger et parcourir 6700 kms de goudron, affronter les douaniers, gendarmes et policiers corrompus de 5 pays – corrompus vaut aussi pour les douaniers et les gendarmes, enfin passer beaucoup de temps dans le 4X4. A l’évocation du Burkina, Claude se rappela qu’une de ses amies partait régulièrement en mission huma et soutenait une vaillante équipe de missionnaires catholiques au nord de Ouagadougou ; il ne se souvenait plus où exactement.

 

Le téléphone de Jiéla les sortit tous les deux de leurs transferts géographiques. Chloé l’appelait du Brésil où elle effectuait une mission d’éducation pour le compte d’une multinationale qui souhaitait apporter aux enfants des « expat » qu’elle employait une formation scolaire de qualité. Claude vit Jiéla pâlir peu à peu, il compris qu’il se passait quelque chose de grave et que sûrement Chloé courrait un grave danger.

 

 

. . . . . prochain billet le 29 oct.    

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 07:12

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 13:05

 

 

Comme il l’avait prévu, il pris enfin la route du Sud avec son 4X4, il souhaitait passer un peu de temps à Nantes qui avait la réputation d’être une ville où il fait bon vivre. De Saint Malo à Nantes, par Rennes l’autoroute est sans problème quoique un peu ennuyeuse. Quelques camions, fourgons de chantiers, voitures de tourisme et peu de 4X4, il se sentait bien, heureux d’avoir revu Louis et d’avoir échangé avec lui. L’autoradio fonctionnait mal dans son véhicule que ses petits enfants avaient surnommé « La Roulotte de Grand Père » et de fait elle était (La Roulotte) beaucoup trop bruyante ; de plus il aimait rouler vitres ouvertes.

Arrivé à la gare de Nantes où l’attendait un ami venu de Pornic, il n’eut aucun problème de stationnement. Le train venait d’arriver, Claude aussi. Après les échanges de courtoisie, ils décidèrent d’aller déjeuner prés du jardin qui se trouvait en face de la gare. Claude vivait des moments difficiles, après dix ans de vie conjugale sans enfants, il avait choisi de « Prendre du recul », de vivre ses aspirations, de choisir d’exprimer ses valeurs, ses désirs. Il lui expliqua qu’il avait envie de partir en Afrique de l’Ouest, de courir modestement le monde, de croiser et de s’ouvrir à l’autre. Claude travaillait dans une agence informatique, il avait quelques années auparavant mis en place dans un centre hospitalier de renom à Nantes une tablette informatisée qui devait à terme – lorsque les médecins en auraient intégré le concept et la manipulation – remplacer la fiche « Au pied du lit » en usage depuis plus de cinquante ans dans les services de médecine de France et de Navarre. Ca avait été pour lui un grand projet, les médecins n’étaient pas tous les hommes remarquables qu’ils avaient envie d’être, trop d’orgueil les habitaient, la communication n’était pas leur fort et l’informatique encore moins ; Claude avait eu du mal avec ceux qui plus âgés que lui se prenaient pour des « Grands Chefs ». Jiéla qui lui aussi avait eu à faire à des « Imbus de leur savoir médical » partageait le ressenti de Claude ; au dessert ils étaient en Afrique, au café Jiéla proposa à Claude de l’accompagner au Tchad en janv 2013.

 

 

 

. . . . prochain billet le 27 oct

 

 

 

 

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 17:04

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 17:01

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 10:53

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