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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 07:53

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Extrait de Video.

Lors de mon précédent voyage, j'ai été trés intrigué par les peintures et gravures rupestres, en Libye, Algérie et au Niger.

Un début de réponse ds cet article :

 

L'art rupestre et le chamanisme
Jean Clottes
Conservateur général du patrimoine Responsable de l'étude scientifique de la grotte Chauvet


L'art rupestre, répandu dans le monde entier, à toutes les époques, est susceptible de traduire les aspirations ou les besoins les plus divers, depuis la simple affirmation de la personnalité ou de l'identité, individuelle ou tribale, jusqu'à la volonté d'entrer en contact avec un monde surnaturel pour en obtenir l'aide. Les images choisies, les symboles, les histoires racontées, dépendent donc des légendes, des mythes, des tabous et des coutumes des sociétés au sein desquelles cet art est créé. Le chamanisme, par son ubiquité dans le monde et ses affinités indéniables avec les sociétés de chasseurs, a joué à cet égard un rôle majeur.


Le chamanisme


Parmi les composantes multiples des systèmes chamaniques, certaines caractéristiques sont fondamentales et ubiquistes. La première est la conception d'un cosmos complexe où au moins deux mondes, parfois davantage, coexistent. Des interactions ont lieu entre ce(s) monde(s) et le nôtre, où la plupart des événements qui surviennent résultent d'une influence du (ou des) monde(s)-autre(s). Par exemple, si la chasse n'est pas bonne pendant de longues périodes ou si certaines personnes sont malades ou victimes d'accidents, on considère que l'harmonie nécessaire entre le monde où l'on se trouve et le monde-autre est rompue et qu'elle doit être rétablie.


Deuxièmement, le groupe croit que certaines personnes – les chamanes en particulier – peuvent entrer délibérément en relation directe avec le(s) monde(s)-autre(s). Les buts sont divers : guérir les malades, maintenir une bonne relation avec les forces surnaturelles, restaurer une harmonie détruite, faire venir la pluie dans les contrées arides, prédire l'avenir, favoriser la chasse, ou tout simplement la permettre en s'adressant à un « maître des animaux » qui laissera le gibier se faire prendre, parfois encore s'adonner à des activités d'envoûtement ou de sorcellerie.


La troisième caractéristique majeure est la façon dont le contact s'opère. Il peut se faire dans les deux sens : un esprit familier ou auxiliaire, ce que les Anglo-Saxons nomment un spirit-helper, très souvent sous forme animale, vient au chamane, qui s'identifie alors à lui. Si l'esprit auxiliaire du chamane est un grizzli, l'équivalence homme-grizzli sera totale. Plus un chamane contrôle d'esprits, plus il est puissant et renommé. Cette relation, dans la mesure où elle est recherchée et contrôlée, diffère fondamentalement de la possession démoniaque connue dans d'autres religions. À l'inverse, le chamane peut envoyer son âme dans le monde-autre pour y rencontrer les esprits et obtenir leur protection et leur aide. Il le fera par le moyen de la transe, parfois lors de cérémonies collectives, d'autres fois dans la solitude. Les pratiques chamaniques sont souvent nocturnes, car l'obscurité favorise les manifestations du monde parallèle. Ce monde possède une géographie particulière et des dangers certains, que le chamane doit connaître pour mieux les affronter et les surmonter.


Ubiquité du chamanisme


Le chamanisme se trouve très souvent chez les chasseurs-collecteurs, même si ces sociétés ne sont pas toutes chamaniques, et même si l'on peut également constater ces pratiques dans des cultures pratiquant d'autres types d'économie. Il est, ou était récemment, présent en Europe (Scandinavie), en Asie (Pakistan, Corée, Chine ancienne, Sibérie orientale), en Afrique (surtout dans le sud), en Australie et dans les Amériques.


Jusqu'à des périodes très récentes, une vaste nappe de chamanisme couvrait tout le pourtour de l'Arctique, de la Sibérie au Canada, des pays scandinaves à toute l'Amérique du Nord et jusqu'au nord de l'Amérique du Sud. Étant donné la pérennité des religions, qui durent toujours beaucoup plus que les cultures qui les ont sécrétées, et d'autre part, l'ancienneté du peuplement des Amériques qui remonte de façon certaine au Paléolithique supérieur, l'hypothèse que les religions paléolithiques européennes aient eu une forte base chamanique devrait logiquement être la première à être envisagée, d'autant plus qu'il s'agissait alors de chasseurs-collecteurs.


L'ubiquité du chamanisme, qui ne résulte pas toujours de contacts directs ou indirects entre peuples éloignés, pose problème, de même que sa durée dans le temps. Il ne serait pas exclu que sa cause procède, du moins en partie, du besoin inévitable de rationaliser et d'exploiter les états altérés de la conscience qui se manifestent, sous une forme ou sous une autre, dans toutes les sociétés, par les rêves et les visions. Des éléments chamaniques existent en conséquence dans toutes les religions, comme en témoigne le rôle qu'y jouent les apparitions, les révélations et le contact direct avec l'au-delà. Toutefois, on ne parlera de société de type chamanique que lorsque ces pratiques sont institutionnalisées afin de former la trame même de la religion considérée.


L'art rupestre, matérialisation des croyances


Dans toutes les cultures, en effet, certaines personnes sont sujettes à des hallucinations, aux causes aussi diverses que leurs manifestations. Elles peuvent être déclenchées par des drogues hallucinogènes mais aussi par le jeûne, la souffrance, la concentration intense, des sons lancinants et répétés, la fièvre et la maladie, ou la privation sensorielle dans l'obscurité et l'isolement. Dans bien des sociétés, on croit que ceux qui perçoivent ces visions entrent en contact avec les puissances de l'au-delà et qu'ils sont donc susceptibles de jouer un rôle utile pour le groupe, en tant que médiateurs entre le monde réel et celui des esprits.


Cela ne signifie pas qu'ils iront nécessairement matérialiser leurs visions sur les roches. Mais, dans de nombreux cas, ils l'ont fait, souvent de manière comparable, en raison de croyances de base ou de cadres conceptuels voisins qui ont trait aux lieux où l'art a été réalisé, aux thèmes dépeints et aux raisons même de l'art. Des exemples probants à cet égard existent tant en Afrique du Sud, qu'au Mexique (Baja California), aux États-Unis et en d'autres lieux.


Les abris ornés sont souvent considérés comme des portes entre le monde réel et le monde-autre, qui peuvent fonctionner dans les deux sens. Les esprits peuvent en surgir et, à l'inverse, il est possible de pénétrer dans le monde de l'au-delà. Ce sont des lieux propices aux recherches des visions. Celui qui veut recevoir la visite d'un esprit auxiliaire ou avoir accès par la transe à la réalité du monde surnaturel ira dans la solitude favorable à leur rencontre, au pied des parois décorées chargées de puissance. Lorsqu'on pénètre dans l'un de ces mondes, on le fait souvent par un tunnel. L'analogie avec la pénétration dans le monde souterrain, attestée pendant toute la durée du Paléolithique supérieur en Europe, est frappante.


Les images elles-mêmes étaient chargées de pouvoir, ce qui explique leurs superpositions sur les mêmes panneaux, puisque chaque nouvelle image participait de la puissance accumulée et y ajoutait la sienne. Les spécificités locales dans le choix des thèmes représentés résultent des choix culturels, des croyances et des mythes du groupe. Parmi ces thèmes se trouvent à l'occasion les représentations d'êtres composites, associant des caractéristiques humaines et animales, créatures vues pendant le voyage chamanique dans l'au-delà ou résultats des transformations subies par le chamane lorsqu'il fut visité par son esprit auxiliaire.


L'art rupestre avait souvent pour but de représenter les visions et de les concrétiser après coup. Le voyage surnaturel du chamane n'était pas dépeint nécessairement d'une façon littérale mais à l'aide de métaphores, comme la mort pour représenter la transe, l'oiseau pour symboliser l'envol de l'âme, ou de toute autre manière. Ainsi, « tuer un mouflon », animal de pluie, signifiait dans la Coso Range de la Californie que le chamane se rendait dans l'au-delà pour faire venir la pluie. Les images gravées ou peintes pouvaient transcrire autre chose que les visions de la transe, tout en restant liées à une conception chamanique du monde. Les rites de passage, à l'occasion de la naissance, de la puberté ou de la mort, comme les mythes et légendes de la tribu, y trouvaient leur place.


La caverne et le voyage chamanique


Il est probable qu'une grande partie de l'art paléolithique européen, « l'art des cavernes », soit dû à des pratiques chamaniques. Cette hypothèse ne constitue pas une explication globale et exclusive mais un cadre explicatif. Elle se base sur plusieurs constatations.


Les cavernes profondes ont été fréquentées pendant plus de 20 000 ans, non pas pour y habiter mais pour y faire des dessins et s'y livrer à des cérémonies. Or, dans le monde entier et à toutes époques, le monde souterrain a toujours été perçu comme le domaine des esprits, des dieux ou des morts, c'est-à-dire comme un monde-autre. Y pénétrer délibérément, aller partout, jusque dans les diverticules les plus reculés et au plus profond des galeries, n'avait donc rien d'une exploration anodine. Se rendre sous terre, c'était braver les peurs ancestrales, s'aventurer volontairement dans le monde surnaturel et partir à la rencontre des esprits que l'on savait y demeurer. L'analogie avec le voyage chamanique est flagrante. Les hommes du Paléolithique avaient conscience de se trouver dans le royaume de l'au-delà. S'ils sont allés le plus loin possible dans les cavernes, c'est qu'ils recherchaient les puissances qui l'habitaient. Il est probable qu'ils s'attendaient à voir surgir les esprits des parois, des fissures et des creux, des trous et des ouvertures de galeries, ainsi que de l'ombre qui les entourait de toutes parts et dans laquelle ils se déplaçaient à la lumière fluctuante de leurs torches ou de leurs lampes à graisse. La paroi était considérée comme un voile perméable entre le monde quotidien et le monde-autre. Au fur et à mesure de leur progression, elle s'animait et ils y voyaient des formes animales, celles des esprits puissants de ce monde surnaturel. Nous le savons, car l'utilisation de reliefs plus ou moins suggestifs est depuis longtemps connue comme étant l'une des constantes de l'art des cavernes.


En outre, de nombreux témoignages de spéléologues attestent du caractère hallucinogène des grottes, où le froid, l'humidité, l'obscurité et l'absence de repères sensoriels facilitent les hallucinations visuelles et auditives. Les grottes pouvaient donc avoir un double rôle, aux aspects fondamentalement liés : faciliter les visions hallucinatoires et entrer en contact avec les esprits à travers la paroi.


La force de l'image


De ce point de vue, l'image avait un rôle à proprement parler vital. Comme la lampe d'Aladin, elle était chargée de pouvoir et elle permettait d'accéder directement au monde surnaturel. Cela peut expliquer le caractère propre à l'art paléolithique, le caractère discontinu des représentations, la présence de créatures composites à la fois homme et animal, comme celle d'animaux appartenant à plusieurs espèces ou relevant du fantastique, ainsi que les images d'animaux individualisés avec des détails précis, flottant sur les parois, souvent sans ligne de sol ni respect de la gravité, dans l'absence de tout cadre ou décor. Les signes géométriques élémentaires évoquent pour beaucoup ceux perçus dans les divers stades de la transe, ce qui explique qu'ils soient communs à des arts rupestres éloignés dans le temps comme on le voit dans l'art pariétal européen et dans l'espace, par exemple à la Cueva de las Manos en Patagonie.


Outre les dessins d'animaux et les signes, la volonté d'entrer en contact avec les esprits-forces du monde souterrain a pu se manifester de trois autres façons distinctes. D'abord, par les esquilles osseuses plantées dans les creux des parois, qui rappellent des pratiques connues dans le monde entier. Les tracés digitaux et, plus largement, les tracés indéterminés, pourraient relever de la même logique. Dans leur cas, le but n'était pas de recréer une réalité mais d'obtenir un contact direct avec les forces sous-jacentes à la roche, peut-être par des individus non initiés qui participaient au rituel à leur manière. Les empreintes de mains au pochoir permettaient d'aller plus loin encore. Lorsque l'on mettait la main sur la paroi et que l'on projetait la peinture sur la main, celle-ci se fondait dans la roche dont elle prenait la couleur, rouge ou noire. La main disparaissait métaphoriquement dans la paroi, établissant ainsi une liaison avec le monde des esprits. Certains, peut-être des malades ou à des enfants lors des rites de passage, pouvaient alors bénéficier directement des forces de l'au-delà. Dans cette optique, la présence de mains appartenant à de très jeunes enfants, comme à Gargas, dans les Hautes-Pyrénées, n'a plus rien d'extraordinaire.


Qu'une partie importante de l'art paléolithique ait été faite dans un cadre chamanique paraît donc une théorie des plus vraisemblables. Cela ne veut évidemment pas dire que toutes les images de cet art résultent de visions ni même qu'elles répondent à un même but. Par exemple, des peintures réalisées au milieu d'une grande salle auront sans doute un sens assez différent de celles que l'on trouve au fond d'un diverticule étroit où une seule personne pouvait se glisser. Les secondes peuvent être mises en relation, par analogie avec ce que l'on sait d'arts ethnologiquement connus, soit avec les recherches de visions, soit avec la volonté d'aller le plus loin possible au fond de la terre. Les peintures spectaculaires présentes dans de vastes espaces pouvaient, en revanche, avoir un rôle didactique et pédagogique, et être le support de cérémonies et de rites. La pensée traditionnelle n'est jamais simple.


Jean Clottes

Janvier 2004

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 16:09
http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3214,54-900816,0.html http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3214,54-900816,0.html
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 12:29
Nuit Cool à Bandiagara, j’ai encore la crève ! Nous redescendons par la faille de Dourou. Contrairement à ce que colportent de plus en plus de Grands Voyageurs, j’aime bien le pays Dogon, mais à ma façon, sans guide et à mon rythme. C’est un peu la mode de dire « Le Pays Dogon s’ouvre au tourisme, ça ne me dit plus rien » ou dans le même style «  Nous l’Afrique on connaît, cette année nous allons en Mongolie ! ! ! » Ben voyons ! Plus Snob que moi tu meurs. Moi l’Afrique je connais pas et j’aime et je n’aurais pas de tout ce qui me reste à vivre pour l’apprendre ; car c’est là bas que je me ressource, que j’observe la vie, que je m’imprègne des comportements lents, des attitudes, des gestes et des mots ! Même si les mots je ne les comprends pas, j’en saisi le ton, le timbre et la musique. OUI, l’Afrique m’apporte. JLA t’es un buvard africain, tu pompes l’encre noire.
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 09:19
Double victoire, par Jean-Marie Colombani
LE MONDE | 23.04.07 | 09h19  •  Mis à jour le 23.04.07 | 09h19








Ce fut une double victoire : celle de la démocratie sur elle-même ; et contre ses extrêmes. L'histoire retiendra cette belle journée d'avril, dans cette France ensoleillée, ses longues files d'électeurs, vieux, jeunes, couples venus avec leurs enfants, tous patients, tous mobilisés. Donnant l'image d'un pays serein, citoyen, qui redécouvre la politique, qui se réapproprie l'élection présidentielle et montre, par là même, sa volonté de se réapproprier son destin. Après tant d'années de défiance, de doute sur ses gouvernements, d'alternances multiples, de montée des extrêmes, nous avons cette fois, au bout d'une longue, confuse, mais passionnante campagne, cette participation record, ce raz-de-marée démocratique et cette qualification des candidats Royal et Sarkozy pour s'assurer que le second tour soit bien celui d'un choix clair. Comme pour effacer le 21 avril 2002 ; afin que personne ne puisse dire que l'avenir se construit malgré nous.

 


Et cette première victoire éclaire de la France son beau visage : une expression démocratique maîtrisée, un retour aux partis de gouvernement, l'extinction – c'est la seconde victoire du 22 avril – du cycle lepéniste, et un deuxième tour moins ouvert, certes, qu'il n'eût été souhaitable, tant le rapport des forces est favorable à la droite, mais qui s'annonce porteur d'un débat sérieux. Et prometteur.

Première étape : c'est moins le pays qu'il faut redresser (la France n'est pas à terre) que son moral. Or, en écartant les voies les plus démagogiques, en suivant le candidat de la "rupture" et la candidate du "changement", les Français se sont déclarés prêts à bouger.

François Fillon a dit la possibilité qui existe, et qui se concrétisera peut-être, de surmonter les inquiétudes : que la France reprenne confiance, qu'elle écarte le "nonisme" généralisé qui semblait lui tenir lieu d'idéologie, tel est désormais l'enjeu pour le pays. Faire revenir l'optimisme, a promis Ségolène Royal ; donner à chacun les moyens de réussir sa vie, a dit Nicolas Sarkozy ; que les enfants espèrent de nouveau mieux vivre que leurs parents : pendant quinze jours, les deux candidats vont pouvoir s'attacher à convaincre qu'ils représentent chacun une meilleure voie. Et pour cela ils vont devoir s'affronter au centre du système.

En effet, leurs qualifications respectives se sont faites au détriment des extrêmes : Ségolène Royal a bénéficié de la hantise du 21 avril et a laminé l'extrême gauche et les Verts ; Nicolas Sarkozy a réussi son pari, qui était d'aspirer une part du vote Le Pen et de ramener celui-ci à un niveau où il cesse de peser. Le corollaire de ce mouvement est un retour vers le centre, qui devient l'enjeu principal du second tour. Les voix qui se sont portées sur François Bayrou seront en effet décisives. C'est le paradoxe de cette campagne : pour que le débat puisse avoir lieu au centre, il fallait que le centre ne soit pas lui-même présent au second tour.

L'effacement relatif du lepénisme et l'émergence d'un centrisme indépendant posent en fait deux questions de fond. En effet, l'ultra-droitisation du discours de Nicolas Sarkozy pour réussir son opération de captation constitue-t-elle un prix trop élevé et une promesse de clivage exacerbé s'il est élu, plutôt que de"rassemblement", comme le veut la formule consacrée ? Le centre s'est affirmé en ajoutant à sa composante traditionnelle – celle du centre droit – une dimension purement protestataire et le souhait d'une partie de l'électorat Vert et socialiste de pousser les feux du réformisme. Cette dernière dimension suffira-t-elle à convaincre la candidate de la gauche de bousculer le PS ?

Dès dimanche soir, les deux candidats ont apporté des débuts de réponse. Nicolas Sarkozy a prononcé un discours aux accents "de gauche", tout entier centré sur une promesse de "protection" tous azimuts, et en particulier en direction des plus faibles. Ségolène Royal a davantage mis l'accent sur le dynamisme, qu'elle recherche, et sur la capacité de mouvement, qu'elle souhaite incarner. L'une et l'autre étant en quelque sorte à front renversé.

Nicolas Sarkozy doit faire oublier ses excès droitiers et regarder vers son allié centriste traditionnel. Face à un "tout sauf Sarkozy", il dispose de quelques réserves. L'équation est plus difficile à résoudre pour Ségolène Royal. Afin de l'emporter, elle doit tenir les deux bouts de la chaîne : retrouver l'électorat réformiste et bien intégré –"inclus", disent les sociologues – qui est allé vers le centre; convaincre des catégories populaires qui paraissent majoritairement acquises à la droite. Beaucoup dépendra de sa capacité de mobilité. Or, à ce stade, elle n'a donné aucun signe d'ouverture vers le centre; et elle ne semble toujours pas persuadée que, lorsque l'on veut être en situation de gouverner, il faut montrer que l'on est capable de s'entourer des meilleurs. Chacun sait, de ce point de vue, ce que devraient être, dans une campagne qui se joue sur le réformisme, le rôle et la place d'un Dominique Strauss-Kahn.

Difficulté supplémentaire, il y a toute chance pour que François Bayrou cherche avant tout à stériliser son capital de voix et à se sculpter une sorte de statue impérieuse, qui lui permette de préparer... la prochaine présidentielle. Il n'apportera donc aucun secours à la candidate socialiste, espérant même se substituer à la gauche comme principale force d'opposition à un Nicolas Sarkozy victorieux.

Le débat est très suivi hors de nos frontières. La voix de la France peut compter de nouveau. Sans doute avons-nous beaucoup tardé à nous adapter au monde nouveau. D'où la détresse d'une partie du pays. Mais la modernisation de notre"modèle" peut, si elle réussit, nous redonner une voix forte. Nos deux candidats veulent, l'un comme l'autre, marier dynamisme et solidarité, économie et social.

C'est le cœur du problème français. Une France mobilisée, démocratique, prête au mouvement, aura des choses à dire d'abord à l'Europe et, à travers celle-ci, au monde. Souhaitons que ce mouvement s'engage avec une sérénité égale à celle que les Français ont manifestée le 22 avril.

Jean-Marie Colombani
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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 17:46

http://www.pa-chouvy.org/Photos/Maroc2006/Maroc_2006

Trouvées par hasard sur un Forum

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 15:27
CARNET DE VOYAGE 2006-2007.
 
Septième épisode : « Désert ! »
 
 
Désert : c’est Ténéré, le Ténéré, c’est Paris Dakar qui l’a fait connaître, qui l’a rendu célèbre et paradoxalement on parle peu du Tafassasset qui des montagnes de l’Aïr à l’Ouest au Djado à l’Est s’étale, se répand, coule et s’étire sur 400 kms. 400 kms plats comme la main, plat comme une main calleuse de Touareg qui ne connaît pas l’eau. « Désert ! »
J’avais tartiné en 2003 en Mauritanie entre dunes et voie de chemin de fer, mais là, d’abord y a pas un chat et si tu es pris par cette immense nasse de ………… 400 kms : tu meurs ! OUI, le désert est une nasse, faut trouver la sortie ! Les esprits forts me diront :  «  Tu roules au 90° et t’arrive au col des Chandeliers ! » Le premier qui dit « Il roule au 51 est exclu ! »
« Désert ! »
Au Nord du Tafassasset, y a rien …………….. pardon Yves, quelques balises Berliet, du moins ce qu’il en reste.
Au Sud du Tafassasset, y a rien non plus, ou alors très très loin, une piste parcouru par les camions qui de Dirkou en passant par Achegour rejoignent Agadez.
Dans le Tafassasset, y a rien ! Pardon Monsieurs Dames, y a des meules, des pilons et des tas de pointes de flèches ! Mais pas touche : c’est sacré ! « Déserts ! »
Mardi 12 décembre nous prenons donc le cap 90° ou peut être 80° et notre premier bivouac sera à Tin Ouaffadene, le rocher entouré de marne ou apparaissent encore des squelettes de poissons en parfait état, non fossilisés, et conservés ds les marnes. Etrange. (Si quelqu’un a des info sur le sujet, ça m’intéresse.)
Ce soir Pierre nous régale d’une moussaka maison !
Deux jours pour traverser, nous croisons quelques traces Nord Sud plus ou moins fraîches, Sidi, notre guide touareg nous informe que ce sont des traces de trafiquants. Nous atteignons enfin le col des Chandeliers, l’épave du camion du Paris Dakar de 19 * * est toujours là mais l’âme des pilotes n’est plus, l’épave est vraiment morte, elle aussi.
Plus loin Chirfa, l’accueil très militaire de la garnison me surprend un peu ; puis le village où les femmes sont promptes à déballer leurs paniers et autres petits articles pour touristes, mais quels touristes viennent ici ? Des allumés comme nous ? Sûrement ! Nous prenons contact avec le commerçant du coin pour ravitailler en GO, nous repasserons le lendemain, c’est du GO au fut et Damien pense qu’il vaut mieux rajouter de l’huile !
Au Nord de Chirfa, les ruines des villes fortifiées de Djado & Djaba. Que s’est il passé ? Pourquoi ? « Désert ! » Nous poussons jusqu’à l’arche d’Orida et Sidi ne manque pas de nous amener jusqu'à la source ; encore un spectacle étrange que cette eau qui vient de nulle part et disparaît dans les sables profonds du désert.
Nous avons parcouru 1357 kms depuis Agadez. Encore un bivouac sympa à quelques kms au sud de Chirfa et après avoir complété les pleins et récupéré les passeports à la garnison nous partons pour Blaka au centre du massif du Djado. Comme une impression que là non plus, faut pas tomber en panne, être seul et avoir de gros pb de santé ! Quoi ? A oui ! Vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade ! « Désert ! »
Il semblerait que vers Blaka, la fatigue, la lassitude commencent à gagner le groupe, nous faisons demi tour et bivouaquons au Nord Ouest de Séguédine. Le lendemain, balise Berliet 14 et la source de Chéfadéne ! « Désert ! » Au milieu de nulle part, une fois de plus, l’eau est là, mais pas au fond du puits, Wanda va boire ! Le soir sommes à quelques kms au Nord de Dirkou, les moustiques autour du lac de Arrigui nous ont dissuadés de jouer les touristes Club Méd !
Petite info technique : il y a du GO à la pompe à Dirkou à 585 FCFA et de la bière fraîche ! Pour davantage d’info technique sur le voyage se jeter avec avidité sur :
Reste plus qu’A !
Traverser maintenant le Ténéré d’Est en Ouest par Fachi. Cordons de dune, quelques petits plantages, juste pour faire un peu d’exercice physique, 70 à 80 kms/h en vitesse de pointe, les salines de Fachi, une caravane d’une centaine de chameaux (Dromadaires).
L’arbre du Ténéré : Bof !
Arrivons à Agadez avant midi, le dimanche 19 décembre, avons parcouru 2505Kms : à coup sûr les moments les + forts de tout le voyage (Merci Damien !)
Trois jours de repos à Agadez ! Bien mérités. « Déserts ! »
 
En écrivant ces lignes, je revis, je revois, j’entends à nouveau la voix de mes amis dans la VHF sur 140 mégahertz ! Merci à vous.
 
 
 
Fin du septième épisode. A suivre . . .
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 13:02
FICHE TECHNIQUE Afrique de l’Ouest 2006-2007.
Au jour le jour, pour en savoir plus sur le déroulement technique de ce voyage
 
 
 
SAMEDI 28 OCT 2006. Marseille
Attente de 8h à 10h sous l’autopont à l’entrée du port. Puis formalités, départ 12 h 30.
 
DIMANCHE 29 OCT. La Goulette, Tunis au Nord de Sfax.
9h30, il fait 24°C.
 
LUNDI 30 OCT. Première nuit en Libye.
7h15, 11°C.
Avons parcouru ce jour 368 Kms à 62,4 Km/h. Goudron.
Arrivée à 15 h 30 à Raz Ajdir, lachés à 19 h 30
 
MARDI 31 OCT. De Raz Ajdir à Lepsis Magna.
Avons parcouru 317Kms à 67,1Kms/h.
A 18h il fait nuit et 22°C.
 
MERCREDI 1er NOVEMBRE. Vers Mizda. 
Avons parcouru 211 Kms à 67,1 Km/h. Il fait 27°C à Nous faisons les pleins de GO : 0,08 € le litre.
 
JEUDI 2 NOVEMBRE 2006. Jusqu’à Derdj.
9°C à 6h, le jour se lève.
Parcourons 300 Kms ds la journée à 48 Km/h, ça fait plus de 6h ! Ouf, va falloir prendre le rythme.
 
VENDREDI 3 NOVEMBRE. Derdj / Ghadames
Avons parcourus 219 Kms ds la journée à 65 Km/h, un peu de piste et 110 Kms de goudron.
 
SAMEDI 4 NOVEMBRE. Ghadames et Oubari.
Bivouac à 17h après 90 Kms de sable à 36,8 Km/h de moyenne.
 
DIMANCHE 5 NOVEMBRE. Oubari
Avons parcouru 259 Kms à 43,5 Km/h : 6h de conduite.
 
LUNDI 6 NOVEMBRE. Oubari
Parcourons ds la journée 109 Kms à 33,9 Km/h. Vit max : 71,2. Cordons dunaires.
 
MARDI 7 NOVEMBRE 2006. Oubari et arrivée à Ghat.
A 7h30, 5°C
Avons parcouru ce jour 224 Kms à 41,4 Km/h soit 5h 25’ de conduite.
L’Oubari, c’est donc 682 Kms et nous les avons parcourus en 17h (de conduite).
 
MERCREDI 8 NOVEMBRE. Aller retour vers Ghat.
A 7h il fait 0°C
Avons passé la nuit à Serdeles au Campement « CAFFY SHOPE RESTORANT AKAKUS »
Téléphone : + 218 741 2555
N 25° 47.105 & E 010° 34.420.
Pour le 4X4 5DH, la douche chaude 1 DH, le repas (poulet frite) 8 DH et le petit déjeuner (plantureux), offert par le patron.
Situé à la sortie Est de Serdeles, sur la gauche, ce campement tout neuf nous a donné toute satisfaction et nous y sommes revenus après que l’on nous interdise l’entrée ds l’Akakus pas Ghât.
 
JEUDI 9 NOVEMBRE. Départ pour l’Akakous 
A 7h il fait 9°C, ciel couvert.
De retour à Serdeles, tampons et laisser passés pour l’Akakous : 20 DH pour la voiture et 8 DH par personne.
Parcourons 77 kms à 31.7 km/h
 
VENDREDI 10 NOVEMBRE. Akakous. 
Il fait 5°C à 7h30 sans un pouce d’air.
Superbe Guelta Gandini N 25° 00.80 & E 010°33.55
Parcourons 154 kms à 34.2 km/h
 
SAMEDI 11 NOVEMBRE. Retour à Serdeles.
 
LUNDI 13 NOV. Sebha puis Tripoli.
 
JEUDI 16 NOV. De retour à Lepsis Magna.
Hôtel à 20 Kms à l’Ouest de Lepsis Magna (avant le contrôle de police).
 
LUNDI 20 NOV. Camping à Douz Tunisie. 
 
MARDI 21 NOVEMBRE 2006.
A 7h 9°C. Sommes à l’Ouest de Nefta.,
Arrivée front Tunisienne à 8h30, à 9h sommes libérés. 2’ + tard la frontière algérienne, pas tout à fait la même ambiance quoique les Algériens font de leur mieux pour être accueillants.
Nous attendons le guide, il arrive à 10h 30, 1h + tard les formalités de douane et de police sont terminées ; on nous demande le carnet international de vaccination, parait que le vaccin fièvre jaune est obligatoire : ça tombe bien, nous avons tous ça !
Libérés ? NON ! nous devons passer par le poste de gendarmerie ou le guide doit établir la « Feuille de Route ». Vrai départ pour le sud à 14h !
 
MERCREDI 22 NOV.
Parcourons 748 Kms à 87.1 Km/h, vit max : 121.4 Km/h.
Quelques contrôles, le guide gère au mieux. Au fait, il nous coûte 35 € par jour soit moins de 6 € chacun et compte tenu du prix du GO (8 litres pour 1 €), ça roule.
Y a pas photo, le mieux, le plus court et le moins cher pour se rendre au Niger c’est direct Marseille Alger Tam Arlit Agadez.
 
VENDREDI 24 NOV. Arrivons à Djanet.
4°C à 7h.
 
DIMANCHE 26 NOV. La Tadrart.
A 7h, il fait 1°C.
 
LUNDI 27 NOV. La Tadrart.
2°C à 7h.
 
JEUDI 30 NOV.  
Ce matin – 3°C, givre sur les toiles de tente. Sommes sur la piste Est du Hoggar, pas facile de trouver le départ.
Avons parcouru 244 Kms à 36.4 Km/h. Piste très roulante depuis Idéles puis petite piste très peu fréquentée.
 
VENDREDI 1 DECEMBRE. De Tam à In Guezam.
Le goudron commence à 130 Kms au nord de In Guezzam, fini les dunes de Laounie.
 
DIMANCHE 3 DECEMBRE 2006. De Assamaka à Agadez en 2 jours.
Arrivée à Agadez à 15h (73 100 Kms au compteur) J’ai parcouru depuis le départ 9114 Kms.
 
MERCREDI 6 DECEMBRE 2006. De Agadez au Sud Est de l’Aïr.
16h30, avons parcouru 150 Kms à 28 Km/h, vitesse max : 64.5 Km/h
 
JEUDI 7 DEC. Bordure Est de l’Aïr.
Le soir : avons parcouru 49.14 Kms à 18.2 Km/h.
 
VENDREDI 8 DEC. Au Sud de Timia, oued Ajirou.
Avons quitté le bivouac à 8h, il faisait 1°C.
A Timia, le GO à 600 FCFA (à Dirkou, à la pompe, à 585 FCFA et 560 à Agadez et Niamey) 
101 Kms à 20.7 Km/h de moyenne, 4h52 de rte, vit max : 47.7.
 
SAMEDI 9 DECEMBRE 2006. Au Sud de Arakao
Arrivons à Agamgam à 13h avons parcouru 167 Kms à 36 Km/h, vit max : 73,1 Km /h. Depuis Agadez, avons parcouru 467 Kms.
 
DIMANCHE 10 DECEMBRE. Oued Issaouane.
118 Kms parcourus à 40 Km/h. Vit maxi : 80 Km/h
Agadez 585 Kms.
 
LUNDI 11 DECEMBRE. Montagnes bleues. Izouzadene.
Avons parcouru 157 Kms à 33,4Km/h soit 742 depuis Agadez.
 
MARDI 12 DECEMBRE. Tin Ouaffadene « Poissons »
11°C à 7h30.
Parcourus 180 Kms à 39,2Km/h. Vit Max : 84Km/h
922 Kms depuis Agadez..
 
MERCREDI 13 DECEMBRE. 60 kms à l’Ouest de Chirfa.
Avons parcouru ce jour 289Km à 65,8Km/h Vit Max : 96Km/h
Depuis Agadez 1211Kms.
 
 
JEUDI 14 DECEMBRE. Bivouac à proximité de Chirfa.
Parcouru ce jour 146Kms à 37,3Km/h Vit Max : 74.4Km/h
Depuis Agadez 1357Kms.
 
VENDREDI 15 DECEMBRE. Entre Blaka et Séguedine.
Aujourd’hui avons parcouru 153Kms à 28.3Kms/h. Vit Max 57.2 Kms/h.1510 Kms depuis Agadez.
 
SAMEDI 16 DECEMBRE. Dirkou par Tiffa et la balise 14.
Parcouru ce jour 345 Kms à 50,1Km/h Vit Max : 90,8Kms/h
1855Kms depuis Agadez.
 
DIMANCHE 17 DECEMBRE. 40 Kms à l’Ouest de Fachi.
254 KMS parcourus à 49,7Km/h Vit Max : 87,4
 
LUNDI 18 DECEMBRE 2006. 80 Kms à l’Est de Agadez.
Avons parcouru 320Kms à 48,8Km/h Vit Max : 89,2
2429Kms parcourus depuis Agadez.
 
DIMANCHE 19 DECEMBRE. Agadez.
Arrivons à Agadez avant midi, avons parcouru 2505Kms. 
 
JEUDI 21 DECEMBRE. D’Agadez à Abala. Bivouac à l’Ouest de Tahoua.
435Kms à 66,9Km/h Vit Max : 109.6
 
VENDREDI 22 DECEMBRE. Arrivée à Niamey
450 Kms à 40,9, Vit Max :103,3
 
MERCREDI 3 JANVIER 2007. A l’Ouest de Dori BK
A l’Ouest de Dori, avons parcourus 309Kms à 43,4Km/h.
Niamey Tera, super goudron puis plus rien entre Tera et Dori ; même pas vu le poste frontière nigérien.
 
JEUDI 4 JANVIER. De Dori à l’Est de Koro. Entre les frontières BK & Mali.
358Kms à 56,7Km/h ; principalement latérite, parfois tôlée.
 
VENDREDI 5 JANVIER. Bandiagara.
Avons parcourus 150 Kms
 
SAMEDI 6 JANVIER. Campement à Banani (Pays Dogon)
56.8Kms parcourus à 19.5Km/h. « Jardinage »
 
DIMANCHE 7 JANVIER. Pays Dogon, soirée chez Jérôme à Douentza.
Seulement 100Kms. « Jardinage »
 
LUNDI 8 JANVIER. Douentza / Le Gourma.
373.7Kms à 62Km/h dont 240Kms de goudron.
 
MARDI 9 JANVIER. Arrivée à Tomb. 
163Kms à 33.6Km/h, y compris le bac.
Le bac à Rharous (17500 FCFA) et en plus, avant, faut aller se faire enregistrer à la gendarmerie.
 
MERCREDI 10 JANVIER 2007.
74 jours de voyage ! Repos à Tomb.
 
DIMANCHE 14 JANVIER.
Le bac de Djenné 1500 FCFA
Celui de Tomb 3500 FCFA
Celui de Gourma Rahrous 17500 FCFA.
 
MARDI 16 JANVIER. Douentza / Gao / Labézanga
Gao à 12h 40. Sévaré / Gao, 570Kms à 90 de moyenne. Reparti de Gao à 13h, arrêté à 17h à quelques Kms de Labezanga.
 
MERCREDI 17 JANVIER 2007. Retour à Niamey.
 
LUNDI 22 JANVIER. De Niamey à Boumba.
100Kms de goudron jusqu’à Birnin Ngaore puis latérite médiocre jusqu’à Falmey, piste pas terrible jusqu’à Zoukwara, aller retour jusqu’à Karekopto.
Puis Bosia avec gué à l’arrivée ! Ouf ! Au moins 80 cm.
Brigandou est un cul de sac.
Boumba : encore un site remarquable mais campement médiocre et désert.
Surprise, à Boumba, la latérite me permet de prendre la direction de Gaya.
268Kms à 35,1Km/h, ça fait 7h 40 de conduite.
 
MARDI 23 JANVIER 2007. De Boumba à Loumbou loumbou
Prendre S.O à Karimanda.
Aujourd’hui 253Kms à 32.2Km/h. La piste Mekrou est un cul de sac.
 
MERCREDI 24 JANVIER. Nuit à Banikoara.
235Kms à 47.6Km/h.
A Kandi GO à 410 FCFA.
 
JEUDI 25 JANVIER. Banikoara / La tapoa par les cascades de Koudou
203Kms à 29.6Km/h
Banikoara / Keremou, puis petite piste à peine marquée dans une zone très arborée ! Passage de la Mékrou : pas facile, nécessité d’utiliser les blocages.
Koudou abandonné mais c’est un beau site, puis bonne piste.
 
MARDI 6 FEVRIER 2007. De Mopti à Niono
Niono, après 365 Kms depuis Mopti. Changement prévu des 2 batteries (35 000 FCFA chacune et reprise 10 000 FCFA des anciennes) à Djenné. Très bonne rte sauf de Kolongotomo à Niono.
Avant Niono, un passage immergé, + d’1 mètre d’eau sur 20 ou 30 mètres, peut être plus ………… suis resté très concentré même lorsque l’eau est passée au dessus du capot ! Ouf !
Y a le goudron à Niono.
 
 
MERCREDI 7 FEVRIER. De Niono à Nara.
248 Kms et bien 90 ou 100 Kms de trop., planté en suivant la rte en construction qui bifurque vers l’ouest, obligé de remonter nord pour retrouver la piste directe, les 30 derniers kms avant Nara sont très pénibles. Enfin Nara et le GO à 575 FCFA alors que je l’ai eu à 500 à Mopti.
 
JEUDI 8 FEVRIER. Sur la rte de l’Espoir en Mauritanie
446 Kms parcourus à 50.1 Km/h ……………….. 8h 55 de conduite. C’est trop !
 
VENDREDI 9 FEVRIER 2007. Arrivée à NKT.
Arrivée à NKT vers 17h
Parcouru ce jour 746 kms à 78.6 km/h : 9h 30 de conduite, c’est trop.
 
SAMEDI 10 FEVRIER 2007. Le Maroc.
Suis à la station GO au sud du Sahara Occidental.  après 529 kms à 92 km/h depuis NKT.
 
DIMANCHE 11 FEVRIER. Arrivée à Laayoune.
740 km à 98.3 km/h
 
LUNDI 12 FEVRIER. Tafnidilt.
Parcouru ce jour 349 km à 76.4km/h.
 
 
 
BILAN
 
La remontée se fait sans problème, je rencontre Alain C et son frère ainsi qu’un couple fort sympa.
 
En 24 822 kms une seule crevaison au Nord de la Plage Blanche et de vrais plantages ! Première et seule sortie des plaques et de la pelle !
 
A part une fuite d’huile sur la boite de transfert et un pot d’échappement dessoudé et brillamment ressoudé avec succès à Ghadames aucun pb majeur.
 
L’informatique embarquée achetée chez Louis Alix a super bien fonctionné malgré la chaleur, la poussière et les vibrations.
 
 
 
Plus d’info sur :   jeanlouis0806@orange.fr et sur les fichiers de
 
 
Le récit complet sera en ligne au fur et à mesure de mes disponibilités rédactionnelle, ces quelques lignes sont juste des info techniques.
 
 
 
  
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 10:30
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 08:10

En voyage en Afrique de l'Ouest de nov à fév, je n'ai pu alimenter mon Blog comme je l'aurais souhaité, les mois qui ont précédé le départ ont été particuliérement chargés : Visas, billets bateau, récup sur Internet de Wps et Traces, bref, je n'avais pas une minute à moi.

Aujourd'hui, 2 mois aprés le retour, ayant cessé tte activité professionnelle, j'ai du TEMPS !

C'est ainsi que je rédige un Carnet de Voyage à partir de notes prises au jour le jour sur le terrain. Pour ceux que cela intéresse, une Fiche Technique existe, elle fera l'objet d'un prochain acticle sur ce blog.

Ce voyage s'est bien passé, le projet initial était de passer par le Tchad (Ennedi) pour nous rendre au Niger mais les frontiéres sud et est de la Libye ont été fermées par Kadafi et nous avons du remonter en Tunisie puis descendre par l'Algérie pour regagner Agadez.

Pour ma part, 23 000 kms parcourus sans pb majeur (une crevaison au Maroc sur une trés bonne piste !)

 

A+JLA

 

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 14:53

CARNET DE VOYAGE 2006-2007.

 
Sixième épisode : « Que du beau ! »
 
Dans ce sixième épisode je vais essayer de vous faire partager ttes les émotions que j’ai ressenti dans l’Aïr, le Tafassasset, le Djado et le Ténéré. C’est l’épisode du Beau ! Du très beau, ce que j’avais imaginé et vu à la télé ; je suis dans la télé, c’est magique. Traversez, si vous ne l’avez déjà fait un jour le Tafassasset, arrivez au col des Chandeliers et passez à Chirfa ! Ouf ! « Que du Beau ! »
Revenons au voyage : Au départ de Assamaka nous ne prenons pas la direction d’Arlit mais plein sud vers Tegguidda-n-Tessoum, ce qui nous vaudra quelques séances de jardinage et de coup de gueule avec ………… devinez Qui ? Damien (non pas lui) est excédé mais il se calme vite ! Comme il dit : « Je suis consensuel ! »
Premier bivouac Nigérien à l’Est de In-Abangharhit, en pleine zone d’élevage peul, j’aime ces régions sahéliennes, désertiquement belles et pleines de vie, petits troupeaux, grands troupeaux, petits villages, quelques campements et beaucoup de pistes. « Que du beau ! » Passons à proximité d’un puits, ça bosse dur ! Faisons beaucoup de photos et distribuons quelques médoc.
Nous sommes début décembre, le 2. Avons tous hâte d’arriver à Agadez, repos et auberge d’Azel oblige ; un peu de confort, c’est pas de refus. Pour ma part je suis heureux de revoir Philippe et Muriel. Ils ont l’air d’aller bien mais donnent l’impression de s’emmerder un peu, je suis invité à la maison des Enfants de l’Aïr. « Souvenirs »
Chantal et Jacques reprennent le chemin du retour.
Déjà 9114 kms parcourus depuis Castelsarrasin.
Au programme, concocté par Damien qui le tient de son beau frère Akly, la bordure Est de l’Aïr, le Tafassasset, le Djado, Dirkou, le Ténéré par Fachi et retour : compter 15 jours.
Nous partons à 3 voitures, Damien & le guide Sidi, MD & P et JLA.
Mercredi 6 décembre, c’est le départ, 330 litres de GO chacun + 110 litres d’eau (pour les ablutions matinales de Damien) + 12 bouteilles d’eau « A boire » + X kgs de patates + 2 bouteilles de Pastis achetées chez la Libanaise + …………… Il ne manquera rien !
Prenons la rte de Dagaba puis plein Est vers Akrereb. J’ai plusieurs fois traversé l’Aïr par le passé mais jamais par la bordure Est. Premier jour, parcourons 150 kms à 28 km/h de moyenne, c’est superbe et à cette vitesse on a parfaitement le temps d’admirer le paysage. C’est Vert et Minéral à la fois. « Que du Beau ! »
Bivouac prés d’une guelta en eau, endroit magique, immense silence ! Ces lieux sont merveilleux, faut que j’appelle D ce soir pour partager !
Départ pour la faille de Ighabelaben (Prononcer IRABELABEN) ; peu après le départ  petit incident : émotion sur la voiture de Pierre E, un petit caillou entre le disque de frein avant et le carénage : ça nous a pris un bon ¼ h et on a craint le pire.
Arrivons au village en bas de la faille ; comme prévu mes avis avec sac à dos, bonnes chaussures et couvre chefs adaptés partent pour le sommet du plateau des Bagzanes par la faille. Je reste seul, les enfants s’approchent, je donne des graines de tomates et de poireaux ainsi que des colliers autos serrant ; un vieux viens me voir, il a une mauvaise blessure au pied, entre 2 orteils, c’est pas beau du tout, je fais ce que je peux et joue au « French Doctor ».
Une femme gaule un acacia, les chèvres adorent les fruits de ces arbres, elle est entourée de 5 enfants, des dents épouvantables, une gingivite + + + et la 11 a déjà fait la malle.
Une 10 éne d’ânes chargés chacun de 2 sacs de pommes de terres sont déchargés tout prés de moi. Ils ont croisés en descendant « Le Lion des Bagzanes », c’est Wanda le chien de MD & Pierre ; grands moments de frayeur. . . . . pour eux !
Le ciel est lui aussi chargé . . . . de poussière, visibilité moyenne et cependant pas de vent. L’air est doux et lisse, comme j’aime, il fait bon à l’ombre.
14h30, les ânes et les âniers sont repartis à vide, je m’ennuie un peu, j’ai réussi à bien fermer la bonde de mon réservoir d’eau mais la boite de transfert fuit tjrs.
La vie coule doucement, pas comme en France ; mon PC et Internet ne me manquent pas. Rien ne me manque. Mais que vais-je faire au retour ? Je n’ai pour le moment pas du tout envie de rentrer. Il m’arrive de penser à Valérie mais c’est bien rare, la page est définitivement tournée. Je ne pense pas bp à mes enfants, peu à ma mère et ma sœur !
Suis à l’ombre de l’auto, les hommes font la prière ; j’aimerais bien apprendre et faire comme eux. Hier à Agadez prés du marché je me suis retrouvé devant la mosquée, les hommes priaient en cadence et cette communion m’interpelle !
Mes amis reviennent de leur balade au sommet des Bagzanes, MD a l’air crevée, je crois qu’elle n’est pas partie avec la bonne paire de chaussure, Wanda a soir et mal aux pattes ………. Elle aussi !
Nous repartons vers le nord et traversons quelques très beaux villages très peu visités, les touristes ne passent pas par la frange Est de l’Aïr ! Tant mieux ! « Que du Beau ! »
Approchons de Timia, la piste est cassante ! En prévision des jours suivants, nous faisons les compléments de plein (GO à 600 FCFA soit 0.92 €) à Timia. C’est l’heure de casser la croûte, on s’éloigne du centre afin de ne pas subir le harcèlement des petits vendeurs. Mais peine perdue, même à 3 ou 4 kms, nous sommes rattrapés et envahis, alors, en désespoir de cause, je fais comme eux et sur une pièce de tissus noire, j’installe à coté d’eux, bien dans l’alignement mes « Articles à moi ! » Grands moments de rire lorsque mes amis me voient ainsi au travail ! Je n’ai pas réussi à faire du profit, ce n’était pas l’objectif, je me suis juste fait rouler ! Mais « Que du Beau » pour le cœur !
Quittons Timia avec 2 ou 3 kg de pamplemousses, un vrai égal ! Au nord piste cassante (18.2 km/h de moyenne ce jour là).
Le 9 décembre nous arrivons à Agamgam, Akly et son équipe sont là. Ils assurent la logistique de cinéastes et acteurs espagnols qui tournent un film sur l’immigration. Bons moments et soirée arrosée avec ces espagnols .
Dans l’aprem, Akly nous balade dans les dunes, géant, nombreuses gazelles « Que du Beau ».
Le lendemain Arakao et bivouac dans l’oued Issaouane. « Que du Beau »
Mais le plus beau est a venir et c’est sur les Montagnes Bleues appelées Izouzadene que nous passerons la nuit suivante ; montée difficile mais réussie par tous ……….. plus ou moins laborieusement ! Depuis Agadez avons parcouru 922 km et le plus difficile reste à faire. Après Chiriet, la porte du Tafassasset s’ouvre, frappez les 3 coups, le rideau se lève !
 
 
 
Fin du sixième épisode. A suivre . . .
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