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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 14:37
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarkozy
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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 09:44

Le portrait du nouveau président de la République par Jean d’Ormesson de l’Académie française

 
Ça commence comme un roman. Il vient de loin. «À ceux qui parlent du Mozart de la politique, à ceux qui parlent sans savoir de ma carrière exceptionnelle, fulgurante, facile, où tout m’a souri, écrira plus tard Nicolas Sarkozy, je rappelle que je suis en fait l’ébéniste qui a dû raboter de longues années avant de gagner sa place parmi les meilleurs ouvriers de France.»
 
Le père de sa mère, le docteur Benedict Mallah, est un juif séfarade, débarqué de Salonique. Souvent absent – et c’est une blessure – son père Pal Sarkozy de Nagy-Bocsa est un aristocrate hongrois. Et lui n’est pas énarque.
Lire la suite sur : http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070506.WWW000000091_un_president_pour_rassembler_par_jean_dormesson_de_lacademie_francaise.html
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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 14:36
CARNET DE VOYAGE 2006-2007.
 
Neuvième épisode : « Le retour ! »
 
 
Il a bien fallu prendre une décision, il a bien fallu se dire que ça ne pouvait pas durer !
J’ai décidé de quitter la ferme Baobab le 1er février. « Le Retour ! »
 
Jeudi vers 17 h suis à Gao, il fait chaud, j’ai gagné une heure, le trajet s’est bien fait.
Perdu la plaque de protection et vite raccrochée. (la honte sur Moi !)
Des mots doux avec le douanier qui me demande 5000 + 4400 FCFA (TS : travaux supplémentaires le WE et la nuit) et le flic qui veut lui 1000 FCFA qu’il n’aura pas et en plus il n’a pas du tout aimé que j’emploie le mot « Racket ». Les fonctionnaires Maliens sont assez accrocheurs et désagréables, malhonnêtes parfois et subtilement baratineurs. « Le Retour ! »
 
Petit hôtel « Le Bel Air » à Gao, ça pourrait être sympa mais bof ! Pour ce premier soir, ça va. Demain, je reste à Gao comme prévu, 12 500 FCFA la chambre, je vais essayer de l’avoir à 10 000.
Dans la cour de l’annexe de l’hôtel, une sorte de scène avec, écrit au fond en grosses lettres : « Espace Culturel : La Grotte ». Un peu désuet, je suis assis sur scène, je joue l’acteur, je joue la pièce de ma vie . . . suis aussi le seul spectateur . . . de ma vie !
Ce soir Bony avec arachides ! Quel luxe.
Le lendemain dans la même cour, l’air est doux mais j’ai passé une mauvaise nuit gêné par la moustiquaire que j’avais (mal) fixé au ventilo ! Mais non Jules ; le ventilo était arrêté ! Il a fait chaud dans cette chambre à moins que ce soit le rosé qui n’était pas assez frais !
 
Repris la lecture de Léon l’Africain d’Amin Maalouf. Beau livre, beau récit et // intéressant entre la vie des musulmans et celle des chrétiens dans l’Espagne de Ferdinand à Grenade. (fin du XVéme siécle).
Vers 9h je pars me balader le long du fleuve à Gao, y a pas un blanc mais je passe complètement inaperçu, pas un gamin pour m’importuner. Le port est haut en couleur ms pas aussi important que celui de Mopti, c’est juste un quai qui s’étire sur quelques centaines de mètres ; le long du quai, le marché et des bâtiments de l’époque coloniale qui ont du être beaux et neufs un jour, à ce jour, ils sont complètement délabrés, un vieux cinéma sert de « Domicile » à des familles bozo ? Peut être !
Uns bière à 10h ! Je me fais penser à un vieux colonial alcoolique qui refait sa vie devant chaque verre. Puis vers midi un poulet frites, suis seul dans le resto mais ça ne me gêne pas.
Deuxième soirée à Gao : l’aprem a été un peu monotone, il fait vraiment très chaud, je m’ennuie un peu, alors je dors et je me douche. Le reste du voyage risque d’être difficile et ennuyeux. « Le Retour ! »
 
Gao Douentza, 390 Km en 4h 30. Il fait chaud, très chaud dans le Gourma et à Hombori, rte ennuyeuse et monotone mais au campement Gourma (à Douentza), je me sens un peu chez moi. Il n’y a pas un chat, juste un couple de jeunes canadiens avec qui je sympathise.
En passant à Hombori, j’ai pensé à D, je n’étais pas tjrs avec elle dans de bonnes dispositions et je m’en veux un peu ; mes sautes d’humeur sont pénibles pour les autres et pour moi aussi.
Un petit coup de fil d’Augustin, très bref, ça m’a fait très plaisir.
 
Comme un dimanche de mai en France, dans le SO, un léger vent, une brise fait danser les cimes des eucalyptus, reflets jaunes et tendres au soleil levant.
Les blancs (Nouvelles Frontières) prennent la rte, je les reverrais à Mopti.
Hier, bonne soirée, un peu bruyante !
Réveil tôt ce matin, avant le lever du soleil, 2 femmes parlent fort, elles sont arrivées tard et sont bizarrement accoutrées.
Prévu d’aller sur le marché et de vendre les vaches à eau. Dans 1h ou 2, il fera très chaud.
Hier soir quelques SMS envoyés mais déjà 10 € sont partis sur 30. J’ai pas réussi à les vendre, les « Vaches à eau » et je crois ne pas être un bon commerçant, à part Bridges et couronnes céramiques, je ne sais pas vendre et maintenant même ces toutes petites choses si chères, je ne les vendrais plus et j’en suis bien content. Au fait les vaches à eau sont restés dans un garage à Sévaré, je les ai oubliées là ! Bêtement !
Je décide donc de rejoindre Mopti et me retrouve à Sévaré à l’auberge Canari tenue par Martine de Nîmes et dont la belle famille est de Caylus. Je décide de rester 2 jours et je zappe le marché de Djenné.
Beaucoup de photo du port, du Bani et quelques portraits hauts en couleur. Suis venu de bonne heure ce matin et ça grouille en bas ; suis tjrs au café Bozo, c’est un endroit merveilleux pour voir et entendre. D’en haut j’assiste à une méga engueulade entre un homme plutôt jeune et des femmes au sujet d’un « Ballot de Poissons » ! C’est ce que je suppose car je maîtrise peu le bambara et pas encore totalement le dialecte bozo ! Mais je peux vous dire que ça gueule un Max ! Afrique paisible !
Suis moins gêné par les petits vendeurs, je tourne les talons et ça marche, j’essaye d’être moins agressif.
 
Je vais essayer de reprendre le bateau à Tanger pour Sète le 19 février, ça me laisse 2 semaines pour remonter. Ça va !
 
Hier soir à l’Auberge Canari, les brochettes n’étaient pas terribles et la bière tiède, par contre Martine est vraiment sympa. Est-ce la belle rencontre que m’a annoncée D ?
Je passe donc cette journée de lundi entre les marchands de poissons en gros, au détail et les gens qui s’affairent autour des pirogues et des pinasses, va et viens des passeurs et des porteurs sur les quais, chargement et déchargement des pinasses.
Par 2 vagues d’une 20éne, les touristes du vol Paris Mopti sont arrivés, ils ont l’air fatigués, je les méprise un peu mais je crois que je suis jaloux, je suis seul devant mes bières.
Ça va suis tonique, ou c’est la bière, ou c’est grâce à Amin Maalouf. A Canelles (Aragon Espagne) j’avais fini le bouquin de Pierre Raffi.
Je ne pensais pas que je pouvais ainsi musarder dans les marchés. Je vais avoir du mal à quitter ces lieux.
Vu plusieurs pinasses à voile qui transportent souvent du bois et ou vit toute la famille puisqu’on y voit femmes et enfants.
Mardi 6 février je quitte l’auberge Canari de Sévaré mais démarrage à la poussette, par bonheur le GO, n’est pas froid, les batteries sont nases, ça fait quelques jours que ça déconne, elle ont pris un coup de chaleur à Niamey. Je vais essayer dans trouver 2 à Djenné.
Vais boire une bière chez la suédoise pendant que les batteries « Chargent », un jeune me reprend les vieilles, je m’en sors bien.
La piste est bonne jusqu’à Niono (365 kms depuis Mopti) sauf la fin à partir de Kolongotomo.
Avant Niono, un passage immergé, + d’1 mètre d’eau sur 20 ou 30 mètres, peut être plus ………… suis resté très concentré même lorsque l’eau est passée au dessus du capot ! Ouf !
Y a le goudron à Niono.
Au menu ce soir : pintade frites.
Le lendemain matin, pour la première fois depuis 3 mois, le ciel est voilé à couvert.
Arrivée à Nara à 14h 30 après 248 Kms et bien 90 ou 100 Kms de trop, planté en suivant la rte en construction qui bifurque vers l’ouest, obligé de remonter nord pour retrouver la piste directe, les 30 derniers kms avant Nara sont très pénibles. Enfin Nara et le GO à 575 FCFA alors que je l’ai eu à 500 à Mopti.
Suis dans un campement sordide pour 5000 FCFA pour la nuit tout prêt de la douane, je vais discuter avec les douaniers, je donne quelques boites de médoc et j’ai droit à La Question « Sarko ou Ségo ? » Sur, ils aiment pas Sarko, je me sens proche de ces gens là même si ce sont des douaniers corrompus ! Je dîne là, au milieu des margouillats que j’aime bien et qui adorent les arachides.
 
Aujourd’hui, jeudi 8 février, 446 Kms parcourus à 50.1 Km/h ……………….. 8h 55 de conduite. C’est trop !
Sentiment de FIN
Sentiment de FIN de voyage que j’aimerais partager comme à Abala fin décembre.
Ce matin départ de Nara vers Timbedra, jardinage pour quitter Nara puis tout va bien, puis à la sortie de ……… ? je prends trop à l’ouest et me retrouve sur des pistes bien peu fréquentées. J’ai pensé à ce moment là, que je pouvais avoir une panne ou un pb de santé, et dans ces 2 cas Galères, Grosses Galères.
 
Je viens de faire les derniers Kms de piste, maintenant, c’est goudron jusqu’en France.
Bateau le 18 à Tanger.
Pas moyen d’obtenir un visa à Timbédra et à Ayun El Atrous. On verra bien, je continue sans visa. J’ai décidé de ne pas prendre d’assurance.
Des nuages au couchant, le soleil disparaîtra + tôt.
Cette Afrique me fascine et m’agace, je pense ne + pouvoir m’en passer.
L’année prochaine Ethiopie Soudan ou Adrar des Ifoghas et remontée par la Tadrart ?
 
Arrivée à NKT vers 17h, je recherche un hôtel, on m’indique le Mercure, ça ira, suis fatigué, cette rte est infernale, à l’approche des villes beaucoup de circulation, les Mauritaniens roulent comme des malades, énormément de cadavres d’animaux tout le long de la rte, c’est horrible.
Parcouru ce jour 746 kms à 78.6 km/h : 9h 30 de conduite, c’est trop.
Je rencontre un journaliste mauritanien, je lui raconte mon histoire, il m’invite chez lui pour un très bon couscous, j’insiste pour avoir une cueillere, je ne sais pas manger sans. Il me propose de contacter un fonctionnaire de police qui demain, c’est sur, va s’occuper de mon visa, en me raccompagnant à l’hôtel il me parle de ses difficultés financières et me demande de l’argent, ce que maladroitement je refuse tout net …………… puis j’hésite. Nous nous quittons, RV est pris pour le lendemain matin.
Le lendemain matin le « Journaliste » n’est pas là, je lui téléphone, il arrivera vers 9h 30 alors que je suis persuadé de m’être fait avoir ! Le fonctionnaire de police de la DST est injoignable ! Ça sent le coup fourré. A 10 h je décide de mettre fin au Deal, j’ai les boules, je veux prendre la rte de la frontière Marocaine, je le raccompagne chez lui, lui file 50 € et me casse comme un voleur …………. Alors que le volé : c’est moi ! J’ai horreur de me faire avoir et de manquer de vigilance mais quand on passe 10 jours seul, on a tendance à faire confiance !
Sortie de NKT facile mais les angoisses sont là, comment vais-je faire à la frontière, sans visa ?
La chance devait me sourire.
A 5 kms de la frontière au carrefour NDB / Dakhla un douanier m’arrête, il me demande si je veux bien prendre son collègue jusqu’à la frontière ! Génial, je tiens mon Visa ; en quelques minutes je lui explique mon pb. Lorsque nous arrivons au contrôle, il prend mon passeport, revient 5 minutes après me rend le passeport, me dit que je peux y aller et me demande 20€. Jamais je ne suis sorti aussi vite de Mauritanie (sans visa).
Pour rentrer au Maroc, c’est un peu + long ms bon enfant, les fonctionnaires marocains ont reçu des consignes, ils sont vraiment sympa.
Suis à la première station GO après 529 kms à 92 km/h depuis NKT.
Dimanche 11 février, 740 kms parcourus à 98,3 km/h
Suis à Laayoune à l’hôtel Parador, froid et désert mais merveilleusement décoré, portes peintes, gdes tentures, patio, etc.
A quelques kms au Nord de Laayoune, le lendemain matin, je « Tombe » sur le Campement « Le Roi Bédouin », il est 10h 30, j’ai tout mon temps, je vais y faire un tour ; je croise là, à m’approchant du campement un Land baroudeur que j’ai déjà vu à Laayoune et un 75 conduit par Alain C accompagné de son frère. Heureuse rencontre, cela fait plusieurs années que nous nous fréquentons Alain & moi sur Explo4x4 ! Le campement est sommaire mais bien organisé et pas cher du tout, Luc, le patron me reçoit courtoisement et me fait faire le tour du propriétaire. Pour sur, de passage dans la région, c’est là que je m’arrêterai.
Le soir je suis à Tafnidilt, j’aime bien ce bel endroit ; j’y suis venu en 2004 avec D, Phil & Christine et Bernard D.
L’air est doux, l’air est tiède, les mouches font chier.
 
Confirmation du bateau pour Sète, le 18 à 21 h. Se présenter vers 17h. J’y serais peut être la veille et en profiterais pour visiter Tanger.
 
Vais marcher un peu et faire quelques photos.
Repas du soir sympa avec Christian et Léa (Le Land baroudeur !), nous sympathisons, ils sont de St Martin de Crau, arrivent de Guinée et leur retour a été difficile ! Ils voyagent seuls !
Ici, à Tafnidilt, tout la monde passe, Gandini, P Poublanc et les autres . . . . . Jean Marie Baudry.
J’ai décidé d’y passer la journée, je vais aller déjeuner à Tantan Plage.
Guy et Magali sont sympa, ils ne plaisent pas à tout le monde, moi non plus !
Déjeuner à Tantan chez Martine et Norbert qui me connaissent.
Retour par les Wps M3 de Vibraction et beau plantage dans la boue du gué (Photo Bernard). C’est Alain Cerf qui est venu me chercher ; un simple tout petit coup de sangle ! Mais quelle boue gluante et mal odorante, comme il y a 3 ans ! Rien n’est jamais acquis !
Demain, peut être la Plage Blanche !
 
Le lendemain : embouchure du Draa, tjrs aussi magique, puis la falaise et les pêcheurs vers le nord et le fort en ruines d’Aoreora. Sommes 3 véhicules attaquons la mythique Plage Blanche. Au nord de la plage, plantage des 3 véhicules, 2 heures de galères et nous n’en garderons pas (les 3 véhicules) un souvenir impérissable : pas du plantage, nous avons beaucoup ris car un Def à réussi à sortir 2 Toy de la merdouille ! ! ! mais de la plage blanche qui est devenue une véritable poubelle !
Nous continuons la remontée vers le Nord, nous prenons Alain, son frère Christian et moi-même le bateau à tanger.
 
J’ai hâte de rentrer ; je vais direct à Castel, ensuite je verrais, j’ai 15 jours pour m’occuper de mon auto. Odos sûrement et le Coursaud, peut être Ste Marie de Gosse ?
Je commence à me demander ou je vais aller l’année prochaine ! Pour le moment, j’écarte le Tchad, coté Adrar des Ifoghas, parait que c’est pas terrible. Donc reste la Tadrart, le Hoggar et le Djado ! A moins que Soudan et Ethiopie !
 
Sur le Biladi, mer belle, beau soleil, cabine solo, tout va bien.
Hier dimanche à Tanger, derniers achats dans les souks puis super repas au Marquis.
C’est bien fini, je rentre et serais à Sète demain matin. La formule Tanger / Sète est beaucoup + sympa que la remontée de l’Espagne par la rte.
Mais que vais faire pendant les 15 jours qui me séparent de l’intervention à la Clinique Pasteur ? Ranger la voiture, trouver un réparateur, visiter la famille et les amis, mais ensuite, va falloir remonter à Rambouillet et réapprendre à mener une vie normale tout en préparant de nouveaux voyages et prendre contact avec des voyagistes pour essayer de travailler avec eux !
 
Fin du voyage et fin de la rédaction du 9éme épisode, sommes le 6 mai 2007, le destin de la France change.
 
« Bonne Chance la France »
 
Pierre travaille à Libé et Thibault va avoir 7 ans !
 
 
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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 11:59
Je vis chez ma compagne à Rambouillet, elle est directrice de crèche et le logement de fonction où nous vivons est situé juste en face de la Maison de Retraite.
 
Nous venons de déjeuner, il est bientôt 14h ; en France, un peu plus de 34% des inscrits ont voté. De l’autre coté de la rue, devant la porte principale de la Maison de Retraite, des fauteuils roulants sont alignés ! Allons nous assister au départ du Derby de Ramb’s ?
 
Lorsqu’on les aura torchés, emmaillotés, équipés de leurs couches, habillés avec le costume et la robe du Dimanche qui a bien 20 ou 25 ans (la robe !), on les parfumera avec le fond d’un flacon de lavande pour masquer les fuites, puis on les « Posera » sur le dit fauteuil et on les poussera, à petits pas, (c’est lourd un vieux inerte) vers le bureau de vote tout proche ; un pousseur par fauteuil, un bulletin par votant ! ! ! ! ! QUI VOTE ?
A+JLA
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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 07:27

Il y a de fortes probabilités pour que la soirée soit bien triste et pourtant elle s'est bien battue ! Mais comme la chévre de Monsieur Seguin : "Au petit matin le loup la mangea !"

Enfant on me racontait cette histoire au moment de m'endormir et chaque soir j'espérais que cette fois, pour une fois, "Elle" allait s'en sortir ! Je n'ai pas beaucoup changé !

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 09:01

Un voyage époustouflant, un récit et des info de trés bon niveau, ils ont presque fini le tour de l'Afrique. Rejoignez les sur  : http://www.africacy.com/accueil.php

En Noir le trajet prévu, en vert le trajet effectivement réalisé.

A+JLA

 

 

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 08:56
http://francais.hospitalityclub.org/indexfra.htm
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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 17:51
http://www.ina.fr/archivespourtous/pop.php?id=6d3bb351ebbb6646937452898b20399f
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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 19:58
CARNET DE VOYAGE 2006-2007.
 
Huitième épisode : « Un autre voyage ! »
 
Nous quittons Agadez le 21 décembre (MD & Pierre, Damien et moi) je propose que nous prenions plein Ouest à Tahoua au lieu de classiquement descendre par le goudron à Niamey ! Ce n’est pas une bonne idée, même si certains villages traversés valent le détour, nous avons beaucoup « Jardiné ».  
Nous atteignons enfin Abala, ne pas confondre avec Abalak et le 22 décembre vers 15 h 30, nous nous séparons après + de 50 jours passés ensemble ! Damien remonte vers Faïza sa jeune épouse marocaine qui lui a beaucoup manqué (OUI ! On peut le dire !) et MD & Pierre l’accompagnent.
J’ai souhaité que les « Au Revoir » soient brefs car je n’aurais pas supporté les longues effusions. Trop d’émotion, beaucoup trop d’émotion.
Plus de 50 jours passés ensemble avec bp de bonheurs partagés, de pommes de terre sautées, de ragoûts de « Je ne sais quoi » de Pierre, de sourires et de réflexions ………………. Svt subtiles de Marie.
Bilan : Bp de plus et si peu de moins que je les ai déjà oubliés !
Mais ce que je n’oublie pas, ce sont vos voix à la VHF et rêve d’enfant, je ne l’ai éteinte (la VHF) qu’à Niamey………….. On ne sait jamais : « Et si je les entendais encore une fois ! »
« Un autre voyage » commence pour moi.
 
20h30 arrivée à Niamey, Marie est en forme, Marwan bien rigolo et Oumarou accueillant. Marwan a 2 ans et demi, il a été recueilli par un vieux au bord d’un terrain de sport, des enfants ont entendu des cris, ils ont prévenu le vieux ; le vieux a dit : « Si les enfants ne m’avaient pas prévenu, les chiens l’auraient bouffé pendant la nuit ». Il avait encore le cordon ! T’as eu de la chance Marwan que Marie et Oumarou t’adoptent ! « Un autre voyage » pour toi aussi !
Dés le lendemain, je suis dans le bain, au régime Africain : pas trop vite, lentement et pas grand-chose. J’aime cette « Ferme Baobab », je la fréquente depuis bientôt 10 ans, elle n’a de ferme que le nom, en fait c’est un havre de paix, des poules pondeuses (de moins en moins), quelques moutons, une gazelle, de grosses tortues, de temps en temps un caméléon passe par là (il sera celui-ci immortalisé par une photo sur mon bras !)
A Niamey, chez mes amis, je ne fais rien !
Par bonheur « D » arrive bientôt avec son fils et un copain. Ce matin j’ai jeté un coup d’œil sur le retour ! Bof ! « Un autre voyage »
Fêtes de Noël et de Fin d’Année à l’Africaine : on bouffe bien et on boit du Champagne et puis le 3 janvier, Dominique et moi, partons pour le Mali par le nord du BK (Burkina).
Fait pas beau, l’air est chargé de poussière, on voit à peine de l’autre coté du fleuve (avons pris la rte de Goteye par le bac). De Niamey à Tera : goudron et peu de circulation, ça roule bien et nous sommes 2 dans le 78, ça change un peu et avec mon amie Dominique nous échangeons sur tout et rien, la rte est un peu monotone, quelques plans d’eau et beaucoup de gros et petit bétail. A l’Ouest de Tera, y a plus rien, avons même pas trouvé le poste frontière sortie Niger. Très bon accueil au BK, j’ai la crève. « Un autre voyage »
La nuit suivante nous bivouaquons, comme d’habitude à proximité de l’axe que nous parcourons (à 7 ou 800 mètres et au vent !) Corvée de bois mais ça permet de se dégourdir les jambes, puis saucisson mais juste quelques fines lamelles pour accompagner le Pastis (sorte d’alcool anisé acheté 1500 FCFA à Niamey : 2,28 € la bouteille de 75 cl) Enfin soupe chinoise ou vietnamienne ou pour changer un peu soupe Pékinoise ! Un régal !
La piste en latérite au BK et au Mali est en bon état et nous atteignons Kani Kombolé au Sud de la falaise de Bandiagara le vendredi 5 janvier.
 
Nuit de repos à Bandiagara, j’ai encore la crève ! Nous redescendons par la faille de Dourou. Contrairement à ce que colportent de plus en plus de Grands Voyageurs, moi, j’aime bien le pays Dogon, mais à ma façon, sans guide et à mon rythme. C’est un peu la mode de dire « Le Pays Dogon s’ouvre au tourisme, ça ne me dit plus rien » ou dans le même style «  Nous l’Afrique on connaît, cette année nous allons en Mongolie ! ! ! » Ben voyons ! Plus Snob que moi tu meurs. Moi l’Afrique je connais pas et j’aime et je n’aurais pas de tout ce qui me reste à vivre pour l’apprendre ; car c’est là bas que je me ressource, que j’observe la vie, que je m’imprègne des comportements lents, des attitudes, des gestes et des mots ! Même si les mots je ne les comprends pas, j’en saisi le ton, le timbre et la musique. OUI, l’Afrique m’apporte. JLA t’es un buvard africain, tu pompes l’encre noire.
 
Donc au pays Dogon, sans guide, Dominique et JL jardinent même avec tout l’attirail (Cartes au 200 000 éme, OziE, TTQV, 276C), mais l’air de rien avec tous ces machins qu’on a dans l’auto, on se retrouve et on arrive …………… un peu fatigué à Douentza, chez Jérôme pour une bonne bière fraîche et une nuit épouvantable (cause chiens gueulards !) Quatre ans déjà, avec Augustin, Monique et d’autres dont j’ai oublié les noms !
Nous repartons le lendemain matin pour Tombouctou par la mare Gossi et Gourma Rarous.
Nous choisissons comme d’hab une zone de bivouac complètement déserte, loin des campements et à un bon Km de la piste et en 1h, 2 passages : sommes sur « Une liaison pédestre » en direction de Gourma Rarous.
Douche à poil contre la voiture : génial !
Soirée sympa mais nuit difficile et à 8h réveil brutal. « Donne moi de l’eau » : Il n’a rien eu, je deviens parfois détestable avec les Africains (Sale Blanc !) Le bac à Rharous (17500 FCFA : 26 € Arnaque !) et en plus, avant, faut aller se faire enregistrer à la gendarmerie. Traversée agréable mais ensuite piste sablonneuse, sans intérêt. Suis fatigué. Arrivée à Tomb à 15h30, direct Campement de la Paix, il demande 7500 FCFA pour la nuit, nous négocions à 5000.
Encore un coup de fatigue, la toux sûrement, je prends des AB. Mais ça, ceux qui me liront, s’en foutent ! « Un autre voyage »
 
74 jours de voyage !
En principe nous ne bougeons pas de Tomb.
Hier soir poulet frites minable au resto recommandé par le guide Arthaud (édition 2001). Par contre nous avons rencontré une allemande qui voyage seule au grès de ses envies. Elle arrive de Gao par le fleuve.
Je ne sais pas encore ce que je vais faire après le départ de D. Notre relation est étrangement neutre et amicale ; je n’aime pas beaucoup ça. Une fois de + ds ma vie je me sens bien seul mais pour le moment, ça ne va pas si mal que ça.  « Un autre voyage »
Comme prévu, le jeudi, direction le Festival d’Issakane, 70 km de piste labourées (2 heures) pour un spectacle navrant, à part les Touaregs fiers et harnachés sur leurs montures dociles, pas grand-chose. Le retour par Bambara Maoundé sera long et pénible, la piste que j’ai vue en construction en janvier 2003 est complètement défoncée. « Un autre voyage » Par bonheur, Mopti nous attend, alanguie au bord du Bani. Non ! Ce n’est pas le fleuve Niger qui longe le port de Mopti mais son affluent droit le Bani qui passe aussi à Djenné. Donc, café Bozzo, capitaine braisé ; sur les quais, ça sent la misère et le poisson pourri mais les pinassiers font fortunes, les pinasses sont chargées à la gueule, photos de coucher de soleil sur le BANI ! « Un autre voyage ».
 
Seb M au tél, il est à Tidjikja, je ne pense pas que nous pourrons voyager ensemble. Mardi je dois retrouver Claude à Douentza mais je ne sais pas ce qu’il souhaite faire.
Le dimanche suivant sommes à Djenné, repas de midi à l’hôtel Djenné Djenno tenu par une suédoise qui est sûrement tombée amoureuse d’un malien de 15 ans de moins qu’elle ! Les blacks ont beaucoup de succès auprès des femmes blanches et moi je suis un vieil homme ! « Un autre voyage »
Le 15 janvier, Dominique reprend l’avion pour CDG et je me retrouve seul !
Par bonheur, Claude, l’ami de MD & P arrive plus tôt que prévu, nous déjeunons ensemble mais je comprends vite que nous ne voyagerons pas ensemble ; ils souhaitent passer quelques jours au pays Dogon puis remonter rapidement vers le France.
 
Que vas-tu devenir mon pauvre JLA, abandonné seul à 6000 kms ou 7 de la France ?
Vais-je revenir sur Niamey profiter encore de la douce vie à la ferme Baobab ?
Vais-je partir pour Bamako puis la Guinée ? Parait que ça chauffe la bas !
Je décide de redescendre vers Niamey et d’aller faire un tour au Bénin, essayer de traverser la Mékrou à proximité de sa confluence avec le fleuve Niger, et / ou arriver à la Tapoa par le sud au départ de Banikoara au Bénin (Facile : j’ai la trace de Benoît B !)
 
Le retour vers Niamey sera ennuyeux et le bivouac seul bien tristounet ! En plus : invasion de moustiques, je suis trop prés du fleuve. La rte Gao / Labézanga (frontière Mali Niger) est en réfection, les Maliens foutent le paquet, bientôt un magnifique goudron relira Gao à Niamey. Au fait, à Gao, le pont est ouvert, sans péage mais il est bien minus, j’ai été déçu. « Un autre voyage »
 
Donc Saga pour quelques jours, j’en profite pour bricoler un peu ; le PC fonctionne à nouveau, c’était juste un faux contact ds l’alim, la musique fonctionne à nouveau, c’était juste une fiche mal engagée. Filtre à air : changé. Nettoyage places avant.
Je vais essayer d établir un vrai timing retour : visite de Gao (2 jours), une journée de + à Mopti avec balade pirogue, repasser par Djenné et essayer d’y être le lundi, le mardi, c’est à Hombori que le marché se déploie. « Un autre voyage »
 
Hier j’ai commandé une boite en métal à Katako (Le quartier ou tout se fait et tout s’achète à Niamey) pour ranger tous les petits objets dont on a besoin matin et soir et qui traînent au fond de l’auto.
J’ai assez mal dormi, les chiens ont beaucoup aboyé, par contre le vent tombe le soir pour redoubler le matin.
Ce matin, le chauffeur de Baobab lave ma voiture, j’ai nettoyé l’int du frigo à l’eau de javel ; que de petites taches simples.
Marwan est avec moi, il est vraiment très mignon, mais comment va-t-il grandir ?
Seïdou est maintenant sur le capot, le pare brise va être rutilant.
Faut que je fasse faire la vidange, pour la fuite de la boite de transfert, je ne sais tjrs pas quoi faire !
 
Lundi 22 janvier, je pars pour le Bénin mais en longeant la rive gauche du fleuve.100Kms de goudron jusqu’à Birnin Ngaore puis latérite médiocre jusqu’à Falmey, piste pas terrible jusqu’à Zoukwara, aller retour jusqu’à Karekopto : campement ds un très beau site mais accès difficile et campement médiocre.
Puis Bosia avec gué à l’arrivée ! Ouf ! Au moins 80 cm. C’est les gosses qui m’ont incité à passer, j’ai pas voulu donner l’impression que je me dégonflais mais j’en menais pas large !
Pistes étroites et beaucoup de végétation.
Brigandou est un cul de sac.
Boumba : encore un site remarquable mais campement médiocre et désert.
Surprise, à Boumba, la latérite me permet de prendre la direction de Gaya.
Soirée de solitude ms très paisible. Les mouches m’emmerdent !
268Kms à 35,1Km/h, ça fait 7h 40 de roulage, c’est beaucoup !
A Gaya puis Malanville après avoir pris le visa je me dirige vers Kandi pour rejoindre Guéne pour remonter le fleuve rive droite. Petits villages dans lesquels je jardine un peu, ne trouvant la sortie te surtout la bonne sortie pour la direction souhaitée. Une infinité de pistes arrivent dans les villages, dans la + part des villages car l’habitat est dispersé et chacun se rend au marché par le chemin le + court ! Je preds donc l’habitude de charger un gamin (parlant français) pour me montrer le chemin. Ms ce n’est pas si simple, ils veulent souvent monter à 2 voire 3 dans l’auto du Toubab qui lui refuse catégoriquement pour le + grand bonheur de celui qui est monté le premier ; l’autre, le « Rejeté » râle et ne comprend pas !
Ce jour là, il y a eu des hauts et des bas, faut dire que je me sens un peu seul !
La pompe de transfert du réservoir auxiliaire vers le réservoir principal fonctionne mal et pourtant à Tomb on a changé pompe et filtre (60 000 FCFA), en fait le filtre se bouche, cause merde dans le GO.
La bordure du fleuve est magique, je remonte rive droite ce que j’ai descendu hier rive gauche et j’arrive enfin au confluent de la Mékrou et du Niger à Pékinga pour me rendre compte qu’il est impossible de traverser, je fais demi tour et je trouve un bivouac super sympa : bonne douche : le pied et j’écoute de la musique, un peu n’importe quoi, et j’aime bien. Je me suis offert une Heineken car j’ai presque roulé 8h.
Encore des crevasses sous les talons.
La couture du siége n’a pas tenu.
Une douce musique Piano et Orchestre m’accompagne.
Un coucou insiste.
Un grand arbre vert et beaucoup de petits arbres secs et rabougris.
Torse nu, je sens les derniers rayons du soleil ; tiens, une libellule.
Tous les bivouacs se ressemblent un peu mais aucun n’est pareil. Au petit matin, très tôt je reprends la rte inverse et envisage de prendre direct Banikoara à partir de Karimana  et là, au moment de prendre la piste Sud Ouest, j’ai la connerie de m’arrêter aux injonctions d’un « Je ne sais qui ! » Il me demande 10 000 FCFA pour traverser le parc du W du Bénin + 2000 pour la voiture ou l’inverse alors qu’il n’y a ni barrière ni panneau ! J’essaie de discuter, le ton monte, je sors en « Claquant la porte » (façon de parler) et en les traitant de voleurs. Je décide donc, de me taper 150 kms de goudron au lieu des 100 kms de piste ! Bof ! J’aime pas me faire couilloner.
Suis le soir même à Banikoara après un repas sympa à Kandi à l’auberge « La Rencontre » et OUI ! Ça ne s’invente pas !
Pour info à Kandi le GO est à 410 FCFA (0,6 €) mais impossible de changer les € ! Sont cons ces Béninois !
Sur la rte de Banikoara, croisé immenses camions de coton !
Le lendemain cap au Nord pour rejoindre la Tapoa au Niger par les parcs.
Banikoara / Keremou, puis petite piste à peine marquée dans une zone très arborée ! Passage de la Mékrou : pas facile, nécessité d’utiliser les blocages.
Koudou abandonné mais c’est un beau site, puis bonne piste et beaucoup d’animaux, gazelles, singes « Rouges », beaucoup d’hippotrague, quelques babouins, beaucoup d’écureuils et d’oiseaux de toute les couleurs.
Un magnifique campement en construction à la pointe Niger / BK.
Remontée jusqu’à la Tapoa, le comité d’accueil est là, je dois m’acquitter du droit d’entrer alors que, ça ne vous a pas échappé, je sors du parc :10 000 FCFA.
A 17h je suis à l’hôtel Tapoa ; ça a bien changé depuis 2 ans, Point Afrique a repris la gestion.
Sous la terrasse ou Pierre a « Fait le Feu », des babouins sont passés.
Je dîne là, je suis bien, il y a du Chenet Rosé. Le retour vers Niamey se fera sans histoire le lendemain.
                                                              
                                                                          Fin du huitième épisode.
                                                                                                                               A suivre .......
 
 
 
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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 19:00

Pour mieux comprendre pourquoi on évoque le Chamanisme à propos de l'Art Rupestre

http://histoire-cnrs.revues.org/document553.html

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