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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 08:19

MERCREDI 2 AVRIL.

Au petit resto khmer à coté de l’hôtel. J’ai bien du y manger 5 ou 6 fois. Le jeune qui fait le service me reconnaît et me porte une bière dés que j’arrive ; j’aime bien être reconnu ! L’aprem va être difficile, il fait une chaleur à crever, je porte une chemise trempée de sueur, j’ai gardé la « Propre » pour voyager !

Dernier déjeuner ici, j’ai, tout compte fait bien aimé PPH, ses quartiers « Derrière », ses marchés colorés, le marché Russe entre autre. Bien sur que j’ai très envie de revenir et peu à peu le Cambodge prend la place du Niger dans mon cœur. Même si la langue est un réel obstacle, les khmers sont des gens paisibles, souriants, pas dans la plainte comme les africains, les enfants ne collent pas aux basques sauf dans les endroits trop touristiques ; mais rien à voir avec le Mali ou le Maroc ! La faute à qui ? Aux touristes bien sur !

PPH est authentique, chacun vit sa vie, les bonzes déambulent par 2, 3 ou 4, les riches, nantis et corrompus roulent en Lexus et en Toy à 100 000 $, les jeunes, filles ou garçons mais surtout les garçons font les fous en 2 roues et les TT trimbalent locaux et touristes. La densité de circulation ma parait moins effrayante que lorsque je suis arrivé ! M’habituerais je ?

Battambang me parait loin, Sina et son sourire, ses petits plats, Chenda et son sourire aguicheur, Vuthy, l’homme pressé, Savat, le sage aux cheveux blancs. Les autres, je vais les oublier vite, mais je n’oublierai pas les larmes de la jeune maman qui vient abandonner son enfant de 20 jours ni le sourire de l’autiste sur sa balançoire que l’on soigne au Tégrétol et au Phénobarbital pour des crises d’épilepsie.

Je ne suis pas prêt d’oublier le directeur de Kompong Thom, ni celui de Kompong Cham qui m’a raconté comment il avait échappé au Génocide en de 75 à 78.

La boucle est bouclé, faut absolument que je revienne l’année prochaine et pourquoi pas en décembre.

Fait vraiment trop chaud ici, je ne supporte + ma « Limace » trempée de sueur, je monte dans ma chambre climatisée boucler ma valise. Je ne sais pas où je vais mettre les mangues et le poivre que m’a donné Kimlang ! Poivre de Kanpot, le meilleur poivre du Sud Est asiatique réputé chez Fauchon et Hédiard.

Me suis fait jeter de la chambre à 15h, l’attente à l’aéroport n’a pas été trop longue, suis maintenant à Saigon, arrivé à 20h, j’attends l’embarquement pour Roissy à 23h. Je me fais un morceau de blanc de poulet + spaghetti cuisinés « Singapour » !  Vraiment ce pays a beaucoup d’avantages / à l’Afrique de l’Ouest.

Contrairement à ce que j’écrivais le 16 février, Saigon Airport est actif et je ne le vois pas aujourd’hui avec les mêmes yeux !

Il fait un froid de canard dans les aéroports mais pas pire que dans les banques à PPH……….. si peut être le resto où s’est marié Monika, j’ai eu froid toute la soirée.   

 

 

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 06:13
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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 06:11
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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 06:00
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 18:51
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 18:06
 
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 18:03
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 08:56
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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 03:08

VENDREDI 28 MARS (suite)

Effectivement, il y a toujours quelque chose à voir ou à faire. Petite balade sur le Mékong sur un bateau à touriste, vu le village flottant, pas aussi surprenant que celui de Ganvié au nord de Cotonou. Néanmoins le confluent est remarquable mais suis surpris par le peu de trafic. Je vais ensuite dîner à l’intérieur de la ville (pas sur les quais où se concentrent tous les touristes de PPH) puis je tente le coup, j’ai un peu honte, je trouve que ça fait Colon, mais le bougre, il aura toujours gagné ça à la force de ses mollets, 2 $ pour un retour à l’hôtel en Pousse Pousse, c’est ma foi fort agréable et peu à peu je change d’avis sur la conduite des PPHnois ; sont subtils et les auto laissent passer les Pousse Pousse (le « S » je sais pas à quel Pouce on le met !). Sont obligées, les autos, ça freine pas ou très peu un Pousse Pousse !

 

SAMEDI 29 MARS.

Marché Russe, on y trouve tout, même des cartes du Cambodge au 1/50 000 éme de 1997. Quelques beaux objets anciens sûrement volés dans les temples et les bijoux et laques, petites statues de bois ou de pierre. Je sors en courant, c’est pas parque avec 80 € on a + de 125 $ qu’il faut que je me laisser aller. D’autant plus que ça file vite ici.

Déjeuner sympa à coté d’un New Yorkais de 85 ans qui parle parfaitement français et partage sa table avec une petite Khmer bien jolie et + tôt bien roulée (Pulpeuse !)

Puis TT jusqu’au fleuve où j’ai décidé de tenter l’aventure seul sur une barque de pécheur. Assez rapidement je trouve une embarcation, une femme se lave et je lui dit que je veux traverser le fleuve, elle comprend, réveille son mari qui est sur la barque d’à coté et nous voila partis lui et moi à 30 cm de l’eau ; j’adore, je me prends pour un Grand Reporter ! Photos, photos et photos, pas de dialogue possible avec « Mon pêcheur » mais il suffit que je lui fasse signe pour qu’il prenne la direction qui me convient. Nous repassons au village flottant de la veille mais son moteur cale ! Plus de carburant, il achète un litre dans une bouteille et nous repartons. D’autres villages flottants pas du tout misérables comme je le pensais.

Après 2 heures sur le fleuve, nous rentrons, j’ai adoré !

M’installe devant une bière à la terrasse d’un bar à touriste, je fais quelques photos (entre autre photo de 4 bonzes sous un panneau publicitaire : l’image du Cambodge) 

Les journées sont rythmées par les repas, et ce soir c’est derrière un marché crade que je mange mon plat de riz aux légumes et au porc. Retour en Pousse Pousse !

 

DIMANCHE 30 MARS.

Rien à foutre, je ne sors de l’hôtel qu’à 9h 30 pour un petit déj sympa dans la rue d’à coté ! Les p’tit déj sont dégueu et chers à l’hôtel.

J’attends Kimlang, elle vient me chercher, je vais remettre mon pantalon noir et ma chemise propre, mariage de Monika oblige, cette aprem, cérémonie religieuse et demain : autre cérémonie ! Je vous raconterais !

Arrivée chez Monika (la mariée) vers 15h, les bonzes arrivent peu après et se positionnent, en rang devant les présents qui leurs sont dédiés en remerciements de leurs prières. Et pour prier, ils vont « Y aller », en cœur et avec beaucoup de convictions, ça se joue en canon, certaines personnes répondent, mais parait que personne ne comprend ! Un peu comme la messe en latin ………….. !

Bref, les bonzes ne touchent à rien, ils attendent que les présents leurs soient tendus. Ils se barrent ensuite, assez rapidement, je suppose qu’ils remercient, mais ça m’a échappé.

C’est fini, nous partons chez Kimlang, elle a dans son frigo des mangues délicieuses, biens meilleures que les mangues africaines !

RV est pris pour le lendemain 6h 30 ! La cérémonie continue.

 

 

LUNDI 31 MARS.

Nous y sommes à 7h, tous les invités, les plus proches, sont alignés 2 rues plus loin derrière le marié, chacun a un présent dans les bras, des petits enfants sont en tête du cortége (voir photos sur Picasa dans quelques jours) ! Enfin on s’ébranle ! Monika sur le pas de sa porte, au bras de sa maman accueille et donne à chacun une petite enveloppe kitsch  avec à l’intérieur 200 riels symboliques. Tout sera ici symbole pendant cette cérémonie. Tout les présents sont déposés à l’intérieur et dans l’ordre, des fleurs, des fruits, sûrement du riz et des légumes (je n’ai pas vu !) des poulets et 2 ¼ de cochons portés par de vaillants garçons …………….. les filles portent les fleurs !

Assez rapidement chacun s’installe autour de tables dressées, c’est l’heure de la soupe khmère ! J’aime bien, ça tient le corps sans être ni trop gras, ni trop lourd ! Quoique ? J’ai bien pris 3 kilos lors de cette mission ! (Hors sujet !)

Très vite on reprend les rites mais sans bonzes, un maître de cérémonie explique et montre aux jeunes futurs mariés lres gestes et postures. Ils changeront 4 ou 5 fois de costume, c’est pour eux un véritable marathon, il fait dés 9h une chaleur à crever ! Les rites, offrandes se succèdent, rites chinois des offrandes (le grand père du marié est chinois !), musique et chants de deux « Acteurs » style comique troupier amusent l’assistance, je ris aussi et prend des photos ! ! ! ! Cérémonie des cheveux coupés et des liens rouges autour des poignets des mariés. Il est 12h, je trempe malgré les ventilateurs et ne suis pas le seul ! Les mariés en chient ! Les tables sont à nouveau dressées, certains jeunes et moins jeunes battent des baguettes ! Je me casse, j’ai hâte de retrouver ma chambre climatisée !

Retour prévu à 18h !

Beaucoup de monde (environ 500 personnes sont conviées), énormément de décibels et de clim poussée à fond ! Suis sur une table de 10 personnes, Kimlang, Babeth et Roland, nous essayons de discuter un peu mais ne pouvons que déguster, c’est vraiment délicieux. Amuses bouches, petite soupe de crabe, viande marinée presque crue, poisson, canard laqué, soupe et riz. Pas lourd, génial, vers 20h c’est fini, tout le monde se casse !

Je sors seul, il fait nuit, très lourd, sûrement  plus de 30°, je prends un TT pour rentrer, au premier carrefour, en plein centre ville, un tas d’ordures est fouillé et retourné par des enfants et des grands !

 

MARDI 1er AVRIL.

Poisson d’avril ! En principe, c’est cette aprem que je vais à l’aéroport mais à tout hasard, je jette un œil sur mon billet ! Damned, le départ est pour le mercredi 2 !

Comme prévu je passe tout de même à ASPECA, je raconte ma méprise, « On » se mare bien !

Rapidement nous faisons le bilan de la mission avec Kimlang et Babeth. Je n’évoque pas tout mais sur les conseils de Roland, envisage de faire un rapport exhaustif à Odile H. Il y a vraiment beaucoup à dire et beaucoup à faire ! Je veux revenir ici en décembre ou janvier prochain.

Dernières courses pour Fred et Pierre au marché russe, j’adore ce marché mais il n’est pas à vendre.

Un bon resto à midi, demain je mangerais sommairement. Marche en ville puis pause dans un bar chic pendant une heure ou deux, au moment de régler on me demande 2 $ pour un demi de bière, je dis NON, que c’est trop cher, je paie 1 $ comme partout ailleurs. Le soleil ne va pas tarder à se coucher, je me balade, le ciel se couvre, il va peut être pleuvoir.

Au hasard des rues, je tombe sur un spectacle vivant surprenant, des dizaines de singes ont élu domicile sur la bâche de la terrasse d’un restaurant, les plus jeunes privés de nature jouent et sautent de fil en fil ! Surréaliste, parait qu’il y en aurait 200 à PPH !

Il fait vraiment nuit, je fais quelques photos au flash du marché aux fruits et légumes, les pommes rouges, vertes et jaunes sont magnifiques (Voir photo bientôt en ligne sur Picasa), une pensée pour Fred !

Il pleut, ça rafraîchit, c’est génial. C’était ma dernière soirée à PPH. Demain je regagne la France, j’ai hâte de retrouver Dominique !

 

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 06:05

MARDI 25 MARS.

J’ai changé de crémerie !

Les derniers jours a BTG ont été chargés d’émotion, la rte BTG /  PPH en bus commence à manquer d’intérêt mais j’ai passé un bonne soirée, dimanche au centre de PPH, seulement un peu inquiété par le lieu du départ du bus pour Kompong Thom (KPT) le lendemain matin. J’ai décidé de faire confiance au T-T et j’ai bien fait, j’étais à 7h20 à l’agence Paramount Express pour un départ à 8h 30 ! J’en ai profité pour faire quelques photos d’embarcations sur le Tonlé Sap.

Voyage PPH / KPT super dans bus pullman à étage, suis en haut, génial et le paysage est ici, entre Mékong et Tonlé Sap plus varié que les précédents.

Arrivée avec 45’ de retard, le directeur du centre commençait à s’inquiéter ! Il m’accueille de la meilleure façon qui soit, en parlant français et en m’offrant un repas accompagné d’Angkor Beer. Puis visite du centre, à l’extérieur de la ville, c’est fleuri, très coloré, les Bougainvilliers poussent ici merveilleusement. Ambiance paisible, je ne suis pas écrasé par la chaleur, le ciel est couvert.

Il est 13h 30, petite sieste puis nous passons aux choses sérieuses. Je dois aider à l’installation de 2 Units (Fauteuils dentaires) envoyés ici par de généreux belges. Ce n’est pas une mince affaire mais assez rapidement, le directeur avec qui j’entretiens un dialogue franco-anglais comprend que nous avons besoin d’un artisan pour fixer l’équipement au sol. Tout « Roule » assez bien et après quelques photos du centre et une douche au seau, nous partons au resto vers 18h, je suis invité et passe une très bonne soirée : bœuf grillé et frites ! Hum !

Ce matin, dans une heure, j’attaque les BBD.

Tout est fluide ici, les enfants se sont très bien prêtés aux BBD, j’en ai vu 135 et suis ravi, ça contribue à étoffer l’étude épidémiologique que je souhaite mettre en place sur la totalité des 2500 enfants gérés par ASPECA. Peut être un peu moins de caries ici qu’à Batanbamg ! Pourquoi ? Peut être moins de jeunes enfants ici, une grande majorité de 15 / 17 ans.

Ce directeur est vraiment un homme charmant, il n’a pas voulu que je déjeune seul et à partager au centre avec moi son petit déjeuner et déjeuner. Il s’est de plus occupé du transport, demain jusqu’à Kompong Cham, je pars en taxi avec conduite à gauche car pas de bus pour cette destination. OUI ! J’avais oublié de préciser, au Cambodge, le volant peut être indifféremment à droite ou à gauche et la conduite à droite …………. le + souvent.

Demain matin, direction Kompong Cham.

 

MERCREDI 26 MARS.

Le taxi me prend au Resto où le directeur m’a convié une dernière fois pour le petit déjeuner. On m’installe comme prévu devant et à droite. Le taxi fait le tour des clients, un couple avec un bébé puis une jeune femme, un peu plus loin on s’arrête à nouveau pour prendre une femme moins jeune. Vont être serrés derrière ! Ça me gêne presque ! Mais stupeur, le chauffeur monte d’abord, pose 2 coussins sur la console entre les deux siéges avant derrière le levier de vitesse, se positionne, de biais et la dernière cliente s’installe à sa gauche. Nous sommes bien 3 devant et 3 derrière ! Et c’est ainsi que nous prenons la route de Kompong Cham à une vitesse indéterminée, les compteurs ne fonctionnent pas, l’avertisseur sonore oui, quasiment en permanence, il est 7h 30. Nous traversons des villes et villages, le goudron laisse la place à une piste empierrée puis en latérite défoncée par les camions. Forêt d’hévéa, le latex coule le long de l’incision jusque dans le pot, goutte à goutte. Ça me rappelle mon enfance et les pins des landes. Nous arrivons vers 9h 30 au centre ASPECA de Kompong Cham. L’ancien directeur est là pour m’accueillir, il parle parfaitement français et me fait visiter le centre. Nous décidons ensuite d’attaquer les BBD ; 82 enfants, avec l’aide de l’infirmière, seront ainsi examinés.

Le soir l’ancien directeur me compte l’histoire du Cambodge et son histoire pendant la période Pol Pot et comment il a du quitter sa maison et fuir Phnom Penh, errant dans la campagne avec sa femme pendant un mois puis travaillant dans les rizières alors qu’il était prof !

 

VENDREDI 28 MARS.

Suis à PPH, j’en profite pour marcher un peu en ville, il y a toujours quelque chose d’étonnant à voir, suffit d’ouvrir les yeux.

Dimanche et Lundi mariage de Monika, suis aussi invité aux cérémonies religieuses, commentaires à suivre !  

 

 

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