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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 10:40

Son blog

 

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 17:38

Merci!

 

Au nom de toute l'équipe de Mediapart, je voulais vous dire simplement merci. A vous tous, lecteurs fidèles et nouveaux abonnés, qui nous soutenez parce que vous avez compris l'enjeu de cette folle histoire.

 

A vrai dire, Mediapart n'en revient pas. Comment cacher notre émotion devant les soutiens qui affluent, les abonnements qui augmentent, les messages amicaux, les commentaires chaleureux, bref, devant cette immense vague solidaire et fraternelle qui est, évidemment, la meilleure réponse aux attaques venues de l'Elysée. Citoyens d'horizons divers et de sensibilités variées, convertis récents à la lecture sur Internet aussi bien qu'habitués assidus des réseaux sociaux, confrères de la presse en ligne tout comme journalistes des médias classiques : vous témoignez tous que ce qui se joue ici est essentiel pour notre vie démocratique. Aussi ne pouvions-nous terminer cette folle semaine sans vous exprimer, du fond du cœur, nos plus vifs remerciements. Votre solidarité nous encourage et nous oblige.

Nous sommes une petite équipe d'une trentaine de personnes, dont vingt-cinq journalistes, toutes rassemblées autour d'une même passion : celle de l'information. Une équipe variée et pluraliste, aux parcours différents et de générations diverses, qui s'est lancée en 2008 dans cette aventure avec pour seule ambition de prouver la valeur d'un journalisme indépendant et audacieux. De montrer qu'en le pratiquant sans entraves politiques ou économiques, nous pourrions retrouver la confiance du public et prouver ainsi que la crise de notre métier n'est pas sans issue. D'affirmer enfin que la révolution numérique n'était pas une fatalité mais une opportunité, permettant d'illustrer et de renforcer un journalisme de qualité, accompagné d'une participation active de lecteurs contributeurs. Autant d'ambitions que nous avons résumées dans notre Manifeste, paru en 2009.

C'est donc ce que nous essayons de faire : notre travail, tout simplement. Dans le respect de ses idéaux et de ses principes, de ses règles et de ses déontologies. Un travail dont l'enjeu, s'agissant de l'information politique et générale, est évidemment la démocratie, ses débats et ses conflits, ses espérances et ses inquiétudes. Ce que l'on appelle, par commodité tant cette histoire a mille dimensions, « l'affaire Bettencourt » est, de ce point de vue, un véritable événement démocratique. Un événement rassembleur car révélateur. Spontanément, dès la révélation des enregistrements, chacun d'entre nous a compris ce que dévoile cette rencontre au sommet de l'argent et du pouvoir, d'une grande fortune et d'une présidence politique : soudain, une inégalité profonde – devant la loi, devant l'impôt, devant la justice, devant la vie matérielle, etc. –, une inégalité acceptée, tolérée et favorisée, une inégalité qui semble la vérité d'un monde qui n'aurait plus que l'argent, son accumulation et sa puissance, comme valeur.

Tel est le scandale que l'on voudrait faire taire. Pas seulement faire oublier telle ou telle révélation précise mais, plus profondément, tenter de discréditer un récit dont le seul énoncé met à nu les mondes du pouvoir et de l'argent, du pouvoir absolu et de l'argent sans fin. Au-delà de la protection du président lui-même, ce fut l'enjeu des grandes manœuvres et manipulations de la semaine passée. En ayant recours, par l'enquête préliminaire à discrétion d'un procureur dévoué, à des méthodes ne respectant pas les droits de la défense, on s'est donc efforcé de déstabiliser l'ancienne comptable des Bettencourt dont nous avions recueilli le témoignage. Il suffit de réentendre les déclarations de son avocat, le matin même de nos révélations du 6 juillet tout comme au lendemain de sa énième audition policière, le 9 juillet, pour savoir que, libre et, cette fois, à l'abri des pressions, elle maintient l'intégralité de son témoignage à Mediapart.

En nous rejoignant massivement, non seulement vous attestez du sérieux et de la crédibilité de notre travail, mais vous réduisez à néant le pauvre argumentaire qui a vainement tenté de le discréditer. Non, Mediapart n'est pas une officine fasciste et la moustache n'y est pas obligatoire! Et c'est avoir une bien piètre estime non seulement du journalisme mais, plus essentiellement, de l'humanité que de réduire un travail collectif, exercice de la liberté et de la responsabilité de chacun, à l'itinéraire d'un seul d'entre nous. Avec six fondateurs à l'origine, dont quatre journalistes, Mediapart a reçu, dès le départ, le soutien financier de citoyens de tous horizons dans son combat pour une presse libre. Loin d'être les otages d'un seul camp ou les relais d'un seul parti, Mediapart a su réunir, dans sa brève mais déjà riche histoire, autour d'initiatives ou de révélations, des personnalités fort différentes, aussi bien gaullistes que socialistes, écologistes que communistes, centristes que radicales.

Ce fut le cas avec Reporters sans frontières, dans notre critique des Etats généraux de la presse, organisés sous le contrôle de la présidence, notamment lors d'une soirée organisée au Théâtre du Rond Point à Paris. Il en fut de même autour de nos informations, anticipatrices de la crise financière et de ses dégâts, sur le dossier des Caisses d'Epargne qui nous valurent des soutiens de tous bords. Tout comme autour de notre enquête au long cours sur l'attentat de Karachi, cette « affaire interdite », dont l'enjeu dépasse évidemment les clivages partisans. Et quand fin 2009, conscient que la réalité vécue par nos concitoyens était à mille lieues des élucubrations idéologiques du supposé débat sur l'identité nationale, Mediapart s'y oppose et lance son appel Nous ne débattrons pas, la grande diversité des signataires suffit à démentir ceux qui voudraient nous caricaturer en journal partisan et minoritaire.

Nous ne sommes partisans que de la démocratie, radicalement partisans de sa vitalité la plus forte, de son extension la plus entière, de sa défense la plus intransigeante. Qu'en France, cette conviction démocratique, celle-là même qui légitime le métier de journaliste, entre souvent en conflit avec les excès du présidentialisme, ses déséquilibres et abus de pouvoir, ses privatisations et détournements du bien public, c'est l'évidence. Et que ce défi, qui fut toujours celui du journalisme français sous la Cinquième République, soit aujourd'hui plus éprouvant face à une « hyperprésidence » qui a augmenté tous les travers et dangers, excès et périls de ce pouvoir personnel, ce « coup d'Etat permanent » fort bien diagnostiqué par François Mitterrand avant qu'hélas, il s'en accommode lui-même, c'est une évidence complémentaire. Une évidence que nous avons précisément et rigoureusement illustrée par ce travail collectif d'enquête, de reportage et d'analyse dont a témoigné notre livre, N'oubliez pas! Faits et gestes de la présidence Sarkozy.

Face au pouvoir et face à l'argent, il n'y a que la liberté. C'est notre seule richesse, une richesse sans prix, et c'est bien pourquoi, depuis les Lumières, toute la pensée démocratique s'est efforcée d'imposer la liberté au pouvoir et de distancier le pouvoir de l'argent. La presse, son indépendance économique et son intransigeance professionnelle, est ici un enjeu essentiel. Car ce qu'elle produit et vend n'est pas une marchandise comme les autres : c'est une matière, l'information, consubstantielle de la démocratie, de son espace public et de ses affrontements légitimes.

Tel est l'idéal qui, ici, lecteurs et journalistes, nous réunit. Tel est l'idéal qu'en nous rejoignant encore plus massivement, jusqu'à assurer définitivement à Mediapart sa viabilité financière et, donc, son indépendance durable, vous ferez vivre, faisant mentir ainsi tous ceux à qui la liberté, forcément indocile, souvent frondeuse, parfois irrévérencieuse, fait peur.

Pour tout cela, ce que vous avez déjà fait hier, ce que vous ferez encore demain, merci mille fois, au nom de toute l'équipe de Mediapart.

 

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 12:48
AFP
26/03/2010 | Mise à jour : 13:40 |

La situation des droits de l'homme en Tunisie est en "nette dégradation", a déploré aujourd'hui à Paris l'organisation Human Rights Watch (HRW), qui a été empêchée cette semaine de présenter à Tunis son dernier rapport consacré à la répression des anciens prisonniers politiques.

"Il n'y a presque aucun espace pour les gens pour s'exprimer. La société civile est verrouillée", a dénoncé l'auteur du rapport Eric Goldstein, soulignant que "même en Libye, HRW a pu tenir une conférence de presse". "La répression ne touche pas seulement les islamistes supposés ou réels mais tout le monde, les journalistes, les défenseurs des droits de l'homme, les laïques... Il y a une nette dégradation de la situation des droits de l'homme en Tunisie", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 19:00

Robert Mugabe, président de la République

L’un des chefs d’Etat les plus âgés du monde, salué lors de sa prise de pouvoir comme un "libérateur" dans la mouvance de Nelson Mandela, se moque des critiques. Pour lui, le programme de "nettoyage" des bidonvilles, fiefs de l’opposition, ayant fait 700 000 sans-abri en 2005, était une œuvre de "salubrité publique". De même, la loi sur l’information adoptée en 2002, instituant une surveillance et un contrôle stricts de la presse, constituait un moyen de lutter contre la subversion étrangère. Interdire le Daily News, le quotidien le plus lu du pays, en 2003, était, toujours selon lui, une mesure purement administrative. De même, le chef de l’Etat assume pleinement les arrestations de journalistes locaux ou étrangers - accusés d’espionnage pour ne pas s’être pliés aux règles draconiennes instaurées par le pouvoir -, les menaces et les tracasseries administratives kafkaïennes dont le gouvernement use et abuse pour décourager les professionnels de l’information. Le brouillage des radios zimbabwéennes émettant depuis l’étranger, grâce à des technologies chinoises, achève de faire de l’ancien "grenier à blé" de l’Afrique australe l’un des pays les plus répressifs du continent.

Internet au Zimbabwe

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 18:57


   Nong Duc Manh, secrétaire général du Parti communiste

 

 

Nong Duc Manh est l’un des artisans de la lutte implacable menée contre les mouvements d’opposition et les publications dissidentes au Viêt-nam. Depuis janvier 2007, deux journalistes et une quinzaine de cyberdissidents ont été condamnés à de lourdes peines de prison. C’est le cas du père Nguyen Van Ly, reconnu coupable de "propagande contre la République socialiste du Viêt-nam" pour avoir lancé le magazine clandestin Tu do Ngôn luan (Liberté d’expression), à Hué, dans le centre du pays. Condamné à six ans de prison, son collègue Nguyen Phong a déclaré face au juge : "Je continuerai à me battre pour les valeurs de liberté et de démocratie."

Nong Duc Manh a décidé de faire taire par tous les moyens les défenseurs des droits de l’homme regroupés au sein du "Bloc 8406". Ces derniers ont défié le pouvoir en lançant deux revues clandestines, diffusées à l’étranger et sous le manteau au Viêt-nam.

Considéré comme un réformateur économique, Nong Duc Manh se méfie également d’Internet. Il a fait arrêter des internautes en 2007, accusés d’avoir réclamé plus de démocratie sur des forums de discussion.

Internet au Viêt-nam

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 18:55


  Gourbangouly Berdymoukhamedov, président de la République


En dépit de déclarations d’intention et de réformes tirant un trait sur les aspects les plus fantasques de l’héritage de son prédécesseur Separmourad Niazov, Gourbangouly Berdymoukhamedov n’a pas fait de l’amélioration de la liberté d’expression une des priorités de son mandat. Plus d’un an après sa prise de fonctions, le 14 février 2007, et malgré des avancées dans d’autres domaines et une volonté de mettre fin à l’isolement du pays, l’ancien ministre de la Santé et dentiste personnel du défunt "Turkmenbachi" critique les médias du pays plus souvent qu’il ne les soutient. Le contrôle absolu exercé par l’Etat sur la presse n’a pas disparu. Et l’ouverture de quelques cafés Internet en 2007 ne saurait compenser la mainmise du gouvernement sur la ligne éditoriale des médias. Même les programmes des chaînes russes captées dans le pays sont censurés avant diffusion. Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme emprisonnés n’ont pas bénéficié des amnisties de détenus décidées par le nouveau chef de l’Etat.

Internet au Turkménistan

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 18:53


 

   Zine el-Abidine Ben Ali, président de la République

 

Depuis qu’il a écarté du pouvoir l’ancien président Habib Bourguiba en 1987 pour cause de "sénilité", Zine el-Abidine Ben Ali contrôle le pays et les médias avec poigne. Réélu en 2004 pour un quatrième mandat de cinq ans, - et après avoir fait modifier la Constitution pour pouvoir se présenter -, le président Ben Ali a déclaré vouloir poursuivre son action "en vue d’encourager le pluralisme dans le paysage médiatique, (...) en élargissant les espaces de dialogue, en impulsant l’initiative privée dans le secteur de l’information, et en améliorant les conditions de travail et la situation des journalistes". Appelé par son parti, le Rassemblement constitutionnel démocratique, à assurer un cinquième mandat, le président Zine el-Abidine Ben Ali devrait se représenter avec succès en 2009. Sous la "douce dictature" de Ben Ali, les journalistes et défenseurs des droits de l’homme sont soumis à un véritable harcèlement administratif, à des violences policières et à une surveillance quasi permanente des services de renseignements. Internet est également sous contrôle. Le journaliste Slim Boukhdir, correspondant du site d’informations Al-Arabiya.net, a écopé d’une peine d’un an de prison pour "outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions", "atteinte aux bonnes moeurs" et "refus de présenter ses papiers d’identité". En Tunisie, les autorités se cachent perpétuellement derrière de faux prétextes pour faire taire les voix indépendantes. Les rares journaux des partis d’opposition sont saisis en catimini par des policiers en civil.

Internet en Tunisie

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 18:51


Bachar el-Assad, président de la République


Unique candidat à sa succession, Bachar el-Assad a été reconduit à la tête du pays en 2007 avec plus de 97% des voix. Au pouvoir depuis plus de huit ans, le président syrien refuse toujours de faire des compromis en maintenant notamment l’état d’urgence, en vigueur depuis 1963. Les réformes démocratiques longtemps attendues, telles que la loi autorisant la création de partis politiques et la révision du code de la presse, sont restées au point mort. L’isolement diplomatique de la Syrie suite à l’assassinat, à Beyrouth, de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en 2005, a poussé le régime baassiste à durcir le ton envers les activistes politiques et les journalistes. Arrestations, convocations par les services de sécurité, interdictions de quitter le territoire et blocages de sites Internet se sont multipliés. En 2007, une vague d’interpellations a conduit en prison plus d’une dizaine de militants démocrates. Au total, pas moins de sept journalistes et cyberdissidents sont emprisonnés dans le pays. Interrogé par la chaîne de télévision américaine ABC sur les arrestations d’opposants politiques, Bachar el-Assad a répondu : "Ce genre de prisonniers n’existe pas. En Syrie, nous avons deux sortes de prisonniers. Ceux qui sont impliqués dans des attentats terroristes et ceux qui ont violé la loi."

Internet en Syrie

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 18:49


Islam Karimov, président de la République


Des "agitateurs", et même des "terroristes"... C’est ce que les journalistes étrangers sont aux yeux d’Islam Karimov, le président de la République ouzbèke. Depuis 2005, il a consciencieusement œuvré à rendre impossible le travail des médias étrangers présents dans le pays. Mais les premières victimes du maître de l’Ouzbékistan depuis 1989 sont les journalistes locaux. Islam Karimov s’est montré particulièrement acharné dans sa tâche d’éradicateur de l’opposition et de la presse libre lors de la répression du soulèvement d’Andijan, en mai 2005. Fidèle à son passé d’apparatchik soviétique, il ne dédaigne pas de recourir aux méthodes les plus brutales : disparitions, internements forcés en hôpital psychiatrique, emprisonnements arbitraires, etc. La liste est longue des mesures auxquelles les journalistes critiques s’exposent. En 1999, le chef de l’Etat avait déclaré publiquement : "Je suis prêt à faire sauter les têtes de 200 personnes, à sacrifier leur vie afin de préserver la paix et le calme dans la République." Sa réélection à la tête de l’Etat, en décembre 2007, s’est accompagnée d’une omniprésence dans les médias publics. Les télévisions, notamment, n’ont eu de cesse de vanter ses mérites et de lui attribuer tous les succès du pays. Opposé à trois personnalités de moindre envergure, il a remporté haut la main le scrutin, avec 88 % des suffrages.

Internet en Ouzbékistan

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 18:47

Ali Khamenei, Guide suprême de la République


Le Guide suprême de la République, l’ayatollah Ali Khamenei, dirige le pays depuis la mort en 1989 du fondateur de la République islamique, l’ayatollah Khomeini. Durant ses dix-huit années passées au pouvoir, Ali Khamenei a consolidé la ligne ultraconservatrice mise en place par son prédécesseur. Il contrôle les principales institutions politiques du pays et le réseau public de la radio-télévision iranienne. Il est notamment consulté pour le choix du ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, responsable de la grande majorité des arrestations de journalistes. Le Guide suprême accuse régulièrement la presse d’être manipulée par des forces étrangères. Plus de cinquante journalistes ont été interpellés en 2007 tandis qu’une dizaine de médias ont été provisoirement suspendus. Pourtant, selon Ali Khamenei, les journalistes bénéficient en Iran d’une véritable liberté de ton. "Le fait que certains médias puissent critiquer librement le gouvernement et le régime est une indication explicite du respect de la liberté d’expression dans le pays, même si la nation iranienne ne prête aucune attention à ces critiques", a-t-il déclaré.

Internet en Iran

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