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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 15:32
Gabon: le parti au pouvoir demande le réexamen des accords avec la France
AFP 07.03.09 | 23h52

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Ajoute citation d'un officiel sur accords de défense /// LIBREVILLE, 7 mars 2009 (AFP) - Le parti au pouvoir au Gabon a appelé à "réexaminer en profondeur les accords de coopération" avec la France où, selon lui, est "orchestrée une vaste campagne de déstabilisation contre le Gabon et ses plus hautes autorités", dans une déclaration diffusée samedi. Le bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG) "invite instamment le gouvernement et le parlement gabonais à réexaminer en profondeur les accords de coopération entre la France et le Gabon", dans cette déclaration lue à la télévision publique RTG1 par la porte-parole du PDG, Angèle Ondo. Dans ce texte publié après une réunion vendredi sur la question, le PDG - disposant d'une majorité écrasante au parlement bicaméral et au gouvernement - dit constater "depuis quelques mois (...) une vaste campagne de déstabilisation orchestrée contre le Gabon et ses plus hautes autorités". Il dénonce "un acharnement judiciaire marqué par une série de plaintes successives contre le président-fondateur" Omar Bongo Ondimba, "ses collaborateurs et sa famille, au mépris du sacro-saint principe de l'autorité de la chose jugée". "Cet acharnement judiciaire est entretenu et amplifié au travers d'une cabale infâmante de la part des médias français, faite d'attaques virulentes et portant atteinte à l'honorabilité et à la dignité des autorités et du peuple gabonais", estime-t-il, exprimant "sa plus vive indignation, sa profonde réprobation". Il assure prôner le réexamen "en profondeur" des accords de coopération avec la France "afin d'opérer une rupture d'ailleurs préconisée par les plus hautes autorités françaises". A la question de savoir si les accords évoqués concernaient aussi la défense, un officiel joint par l'AFP a répondu qu'en l'absence de précision dans la déclaration, "il peut s'agir de tous les accords". Une révision des accords de défense avec la France, qui a une base militaire à Libreville, "ne nous gênerait pas", a-t-il indiqué. Le PDG exhorte par ailleurs les Gabonais "à ne pas se laisser abuser par les manoeuvres de déstabilisation orchestrées par des acteurs qui instrumentalisent les ONG et manipulent les médias". Les déclarations dénonçant une campagne contre le président Bongo, attribuée aux "médias français publics et privés", se sont multipliées ces derniers jours au Gabon. Le Conseil des ministres réuni le 5 mars avait ainsi exhorté "les auteurs et complices de ces actes, de même que les autorités françaises compétentes" à mettre un terme à cette "campagne", avertissant que sa "persistance pourrait conduire à une grave détérioration des liens historiques entre la France et le Gabon". Dans une déclaration faite le 4 mars, le gouvernement avait formulé les mêmes protestations et mises en garde, transmises vendredi par le ministre des Affaires étrangères aux diplomates accrédités dans le pays. Libreville avait évoqué un "battage médiatique" notamment sur "les biens immobiliers" du président Bongo en France, à propos desquels deux ONG ont porté plainte en décembre à Paris, ainsi que la "divulgation fortement médiatisée, en violation flagrante du secret bancaire, d'informations sur les comptes" de M. Bongo en France. Interrogé vendredi sur le sujet par l'AFP, le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, avait déclaré: "en France, la presse est indépendante".
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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 15:05
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Djibouti rejette la décision de la CPI
AFP
08/03/2009 | Mise à jour : 15:50
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Le gouvernement djiboutien a annoncé aujourd'hui, dans un communiqué transmis à l'AFP à Addis Abeba qu'il rejette la "décision injuste" de la Cour pénale internationale (CPI) qui a émis un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir.
"Le gouvernement djiboutien rejette la décision injuste de la CPI à l'encontre du Président soudanais", indique le texte estimant que cette "décision est injuste et injustifiée".

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 14:16
Eva Joly : portrait d’une combattante
Un Rdv de l’Agora consacré à Une justice malgré tout, portrait d’Eva Joly diffusé samedi 7 mars à 17h20 sur Arte (consultable aussi pendant les sept jours qui suivent sur le site de la chaîne).


On n’apprendra rien de nouveau sur Eva Joly en regardant Une justice malgré tout, court documentaire de Hege Dali diffusé sur Arte. Même si l’on découvre que jeune fille, à l’image de nombreuses demoiselles de son âge, elle rêve de devenir actrice, n’attendez aucune révélation sur le personnage et, en particulier, sur « l’affaire » Elf. Car cette biographie sommaire a d’autres ambitions. C’est une peinture touchante, humaine et sans commentaire inutile d’une insoumise qui a été élevée dans l’idée que « si on veut changer les choses, on peut. Il suffit de faire ».

Ce portrait, presqu’un autoportrait puisque seule parle la protagoniste, montre sans ostentation les différents liens que cette femme pugnace et hors du commun tisse entre son passé et l’avenir de la planète, entre sa vie intérieure et sa vie publique, entre elle et le monde.

Eva Joly, simplement, probablement du fait d’une éducation d’une rectitude toute nordique, est une combattante qui ne se « la joue pas », mais qui agit. Elle nous en donne encore la preuve en sillonnant le monde et en militant contre les paradis fiscaux. Le film malheureusement n’aborde pas son engagement politique actuel, un temps auprès du MoDem, aujourd’hui auprès des Verts pour la campagne des élections européennes qui s’annonce.

L’Europe est toutefois évoquée dans le film par l’ancienne juge d’instruction qui souhaite s’investir dans des projets à l’échelle européenne. « En voyageant et étant présente dans les pays en voie de développement, j’ai compris combien l’Europe est importante et combien les valeurs européennes représentent d’espoir ».


Elle raconte un souvenir qui a marqué sa vie. Elle se souvient que sa mère rêvait d’un réfrigérateur (à une époque où c’était un luxe). Qu’à cela ne tienne, son père lui a en fabriqué un ! Si on veut, on peut. Ce souvenir c’est le symbole de ma vie explique t-elle aujourd’hui.

Le Film commence par relater une visite officielle au Mali. Elle y est invitée par le Premier ministre Modibo Sidibé. « Chaque Malien vit avec 350 dollars par an, précise Eva Joly. Dans le monde, 9 millions de personnes possèdent 37 trillions de dollars ». Voilà l’équation qu’il faut absolument résoudre.

« Nous ne pouvons pas arrêter la corruption, constate Eva Joly, mais nous pouvons fermer les endroits où ils cachent leur fortune. On ne peut plus laisser les choses en l’état ». « Tout l’enjeu de l’aide au développement moderne est d’armer les services publics locaux pour les mettre en état de recouvrer leurs propres ressources. Si nous le faisons pas c’est que nous ne le voulons pas. Parce que le secret c’est que ça nous sert, le secret c’est que le colonialisme continue. Nous laissons les multinationales piller l’Afrique et le pivot du système ce sont les paradis fiscaux et il me semble que dans les dix années à venir c’est cela que nous devons changer ». 

Ce travail de pédagogie est concret, c’est une façon palpable d’ « agir sur le monde » : « J’ai vingt minutes pour expliquer, pour parler avec le chef du gouvernement malien, il est entouré de ses secrétaires d’états qui donne des ordres tout de suite ».


Eva Joly n’est plus juge d’instruction depuis 2002. Elle a obtenu ses diplômes en 1970, en France, son pays d’adoption depuis 1964 où elle est arrivée comme jeune fille au pair et où elle a fondé une famille. Elle explique comment elle s’est battue pour apprendre les mœurs de ce pays étranger - s’inscrire en droit était pour elle une façon d’appréhender la société française en comprenant ses institutions - et combien cet apprentissage « douloureux » lui a permis faire face lors de l’Affaire Elf qui aurait pu la détruire. Juste après, si le gouvernement norvégien n’avait pas fait appel à elle, elle serait « morte moralement », confie t-elle.

Pourtant, malgré les pressions de toutes sortes, elle se souvient du jour où elle a découvert cette véritable intrigue : « j’ai vu tout de suite que c’était un dossier important. J’étais sûrement inconsciente ! J’avais envie de voir ce qu’il y avait au bout ». L’Affaire Elf, ce sont six années où sa vie était en danger, où elle a « bénéficié » de la protection d’un garde du corps. Durant deux ans, pendant cette période, des hommes armés demeuraient même dans son foyer vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour la protéger.

Un enfer pour elle, mais surtout pour sa famille, complètement déboussolée. « Moi, reconnaît-elle aujourd’hui, j’avais le plaisir de l’action ». Dans la folie médiatique déclenchée par cette affaire et largement exploitée par les dirigeants mis en examen, Eva Joly « reste calme », ne perd pas la direction de son enquête. « Ils ont réussi à faire croire à l’opinion que nous avions fait une énorme mise en scène. Malgré cela, ils ont été condamné ».

Sans forfanterie elle rappelle que « c’est la première fois que l’on montrait le dessous des cartes des entreprises […] les dirigeants me disaient qu’on avait tort de nous intéresser à eux. Ils ne faisaient ce que tout le monde faisait. A partir de là j’ai compris qu’il fallait s’attaquer aux structures qui permettent de détourner des fonds en toute impunité. L’affaire Elf a abouti à trente condamnations. C’est exceptionnel car ce genre dossiers subit des avaries (juges mutés, procédure annulée…). Aujourd’hui constate t-elle avec une espèce de détermination qui allume ses yeux vifs, « ils sont sortis de prison et non pas payés les amendes ». Son espoir : « Que l’opinion retienne que c’était une justice malgré tout ».

Et, confie t-elle, un rien désabusée : « La justice n’est pas faite pour juger les dirigeants, mais pour juger les voleurs de sacs à main et d’auto-radios ».



De façon inattendue, quasiment à la fin de cette affaire qui l’a épuisée, son pays natal, intéressé par ses compétences internationales et la lutte qu’elle a menée contre les flux financiers illicites, lui demande . Une nouvelle vie commence là où il y a maintenant 65 ans, Eva Joly a commencé la sienne.

Non, vraiment, on n’apprendra rien de nouveau en regardant ce film. Mais il faut tout de même s’en imprégner. Car il nous rappelle qu’il y a sur cette terre des individus qui se battent avec nous, pour nous. Merci Eva Joly.

A lire aussi sur Agoravox et sur Naturavox :
J’ai lu le livre d’Eva Joly : « La force qui nous manque »
Europe et transparence financière : Eva Joly avec le MoDem
Le Paradis fiscal
Un plaidoyer pour le monde
Eva Joly et Cohn-Bendit en tête de liste de l’IDF pour les européennes !

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 07:09
Affaire Mecili : La Françalgérie dans tous ses états
La confirmation de la mise en examen du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, dans l’affaire de l’assassinat de Ali André Mecili a mis le feu aux poudres en Algérie, où les barons du régime s’inquiètent que cela n’augure de l’ouverture d’autres dossiers. C’est la théorie des dominos qui s’installe. Les barons du régime pressent leurs "amis" français de faire quelque chose. Et pour leur donner des motifs solides pour invoquer la sacro-sainte raison d’état, qui a toujours servi à les sortir d’affaire, ils déclenchent en Algérie un battage médiatique, et une "ndignation populaire "spontanée" qui en appelle à revoir toutes les conditions de la coopération économiques avec la France. Pas moins !

Lire la suite sur : link
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 16:37
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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 14:43
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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 15:44
Tunisie: une opposante condamnée
Source : AFP
16/08/2008 | Mise à jour : 17:16 |
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Une opposante tunisienne, Zakia Dhifaoui, a été condamnée à huit mois de prison ferme pour avoir participé à Redeyef à une marche de soutien au mouvement de protestation sociale dans la région minière de Gafsa, à 350 km au sud de Tunis, a-t-on appris samedi auprès de son parti.

Mme Dhifaoui a été condamnée jeudi par le tribunal de première instance de Gafsa pour "insubordination, troubles de l'ordre public, entraves à un fonctionnaire dans l'excercice de ses fonctions et atteinte aux bonnes moeurs", a déclaré à l'AFP le chef du Forum démocratique du travail et des libertés (FDTL, légal) Mustapha Ben Jaafar.
Arrêtée le 29 juillet à Redeyef au lendemain de la marche, Zakia Dhifaoui, responsable locale du FDTL à Kairouan (centre), perdra sa fonction d'enseignante du fait de sa condamnation à une peine de prison, a ajouté M. Ben Jaafar, dénonçant une "mascarade de procès".

Mme Dhifaoui a été jugée en même temps que six autres manifestants, dont quatre enseignants et un fonctionnaire condamnés chacun à six mois de prison.
Ils ont été jugés après leur participation à une marche féminine de "soutien aux victimes" de la répression du mouvement de protestation de juin dans le bassin minier de Gafsa, une région en proie à l'agitation sur fond de chômage et de revendications sociales.

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 18:39
Le Nebraska interdit la chaise électrique

La chaise électrique constitue un châtiment cruel et inhabituel, a estimé aujourd'hui la Cour suprême du Nebraska, seul Etat américain qui l'utilisait encore comme seule méthode d'exécution. La haute instance a interdit la chaise électrique, qui inflige des des "douleurs intenses et des souffrances déchirantes". Les prisonniers condamnés, note la Cour, "ne doivent pas être torturés à mort, quels que soient leurs crimes".
La Cour a souligné qu'elle n'interdisait pas la peine de mort au Nebraska, mais l'emploi de la chaise électrique. Elle est également utilisée, comme alternative à l'injection mortelle, dans neuf autre Etats: Alabama, Arkansas (sud), Floride (sud-est), Illinois (nord), Kentucky (sud), Oklahoma (centre), Caroline du Sud (sud-est), Tennessee (sud) et Virginie (est).

Source : AP

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 07:39
IRAK: LA TERREUR DE LA GUERRE AMERICAINE CONTRE LE TERRORISME/ DES ACTIVISTES DE DROITS DES FEMMES TEMOIGNENT!
L'avocate et représentante de l'Union des prisonniers et des détenus irakiens.
Saher El Yassiri a déclaré qu'il y avait 36 prisons et centres de détention en Irak en plus de la prison de Abu Ghrib qui, malgré les horreurs qui y ont été commises n'est pas la pire. Cette déclaration a été faite en marge d'un congrès international organisé conjointement par la Commission Internationale de lutte contre la détention en isolement et l'Université Libre de Bruxelles sous le titre de : « La terreur de la guerre américaine contre le terrorisme ». L'avocate irakienne a révélé que le nombre de détenus irakiens atteignait les 400.000 dont 6.500 adolescents et 10.000 femmes dont près de 95% ont été violées.


IRAK: « La terreur de la guerre américaine contre le terrorisme ».
Des activistes irakiennes des droits des femmes témoignent !




Voici des extraits de l'entretien :

05 /01 /2008

Question : A votre avis, combien il y a de détenus en Irak depuis l'occupation américaine de l'Irak ?

Saher El Yassiri : selon les rapports des organisations internationales et de la presse américaine, le nombre des détenus serait de 400.000, dont 6500 adolescents et 10.000 femmes. En plus de la prison de Abou Ghrib, de mauvaise réputation, il y a 36 prisons réparties dans tous les gouvernorats du pays, y compris au Kurdistan, en plus des prisons tenues par les américains dans leurs bases militaires.
Nous avons une catégorie spéciale de prisonniers qu'on appelle les « prisonniers fantômes » et qui sont au nombre de 1.000 et que leurs parents et nous-même ignorons tout d'eux.
A mon sens l'Irak va devenir le pays qui compte le plus de prisons et de centres de détention. En plus des centres de détention de l'occupant, il y a des prisons du gouvernement, du ministère de l'intérieur, de la défense, de la sécurité nationale et des services de renseignements et pour terminer des prisons spéciales relevant des partis politiques.
Nul doute que toutes ces prisons connaissent les pires violations des droits humains et les détenus y sont incarcérés sans aucune décision de l'autorité judiciaire et n'espèrent pas être jugés avant longtemps.

Question : En votre qualité d'observatrice des conditions dans les prisons, que savez-vous de ce qui s'y passe

S.E.Y : Ce que je peux dire c'est que 95% de ces détenu(e)s ont été violé(e)s, sachant l'importance de l'honneur chez les arabes et les musulmans, et que les 5% restants ont été menacé(e)s de viol, particulièrement les femmes appartenant à des courants islamistes.
Je peux assurer que le viol est une pratique qui fait partie intégrante de la politique américaine planifiée de la torture et personne, homme, femme ou adolescent n'en a échappé. L'opinion publique a été saisie par les horreurs de Abou Ghrib mais je dois dire que les images qui ont été publiées de ces horreurs scandaleuses ne représentent que la partie apparente de l'Iceberg. La vérité sur ce qui se passe dans les autres prisons a été occultée et je dirais que l'horreur de Abou Ghrib est à la limite plus supportable que celle en cours dans les autres prisons.
http://iraq-amsi.org/news.php?




Le silence des autorités irakiennes sur le sort des femmes détenues

14/01/08

Des activistes des droits humains déclarent être confrontés à un mur de silence de la part des autorités irakiennes sur le nombre de femmes détenues dans les prisons irakiennes, malgré leurs demandes réitérées, celles des parlementaires et du ministère des droits de l'homme dans ce sens.
Ce sont les propos tenus par la présidente de l'Organisation « Bent Arrafidain : la fille de la Mésopotamie», Alya Al Ansari qui ajoute que « partout où nous nous sommes adressés, y compris les centres de détention américains, on nous a refusé le droit de visite aux détenues. Ainsi, nous avons rendu visite récemment à la prison de Hella, mais les autorités pénitentiaires ont refusé de nous laisser accéder aux prisonnières, prétextant que les consignes de leurs supérieurs sont claires à ce propos: interdiction absolue de laisser passer les journalistes et les activistes de la société civile, ni de donner la moindre information sur la prison et les détenus, hommes et femmes».

Al Ansari a ajouté que « le gouvernement Maliki devrait penser aux détenues qui n'ont jamais été mises en examen et contre lesquelles aucune charge n'a été retenue » parce que leur détention est une violation flagrante des droits des femmes irakiennes. Si le problème concernait une seule femme américaine ou britannique détenue en Irak, la terre se serait effondrée sur nos têtes. Nos vies seraient-elles sans valeur à ce point, s'est interrogée l'activiste irakienne ?
La présidente de l'Organisation Bent Arrafidain a exhorté les femmes parlementaires, en tant que porte voix des femmes irakiennes à s'occuper de cette affaire et à prendre date avec l'histoire en adoptant le cas des prisonnières.
De son côté, le Conseil supérieur de la magistrature en Irak a déclaré qu'il s'est entendu avec les américains pour constituer plus de 27 commissions d'enquêtes sur le terrain afin de visiter les prisons, y compris celles tenues par les américains, poursuivre les interrogatoires des détenu(e)s et constituer des dossiers. Ces commissions devraient avoir des pouvoirs étendus allant jusqu'à faire libérer les détenu(e)s jugés innocent(e)s ou qui n'aient pas commis de faits délictueux, et pour présenter les autres à la justice.
Un responsable de ce Conseil a déclaré que « tout ce dont ils disposaient, à propos des détenu(e)s, consistait en de simples chiffres, sans distinction de sexe, étant donné que la loi irakienne ne distingue pas entre un homme et une femme. Il a ajouté cependant « qu'ils s'orientaient vers un traitement plus rapide des dossiers des femmes, quoiqu'ils n'avaient pas de chiffres exacts les concernant ».
http://iraq-amsi.org/news.php?

Traduit de l'arabe par Ahmed Manai : www.tunisitri.net/
 
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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 06:19

Prenez de temps de lire cet article, il n'y a rien de polémique ; que des faits !

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34374
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